Créé le 25 -09-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN
| ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le dimanche 25 -09-2011 à 11 h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA FINANCE
Surprenant fac similé publié par un confrère de Kinshasa, dans son édition du mercredi 21 septembre dernier, attribué à l’ex-RVM et au Belge JOFFRA SHIPPING &
TRADING comme acte transactionnel sur la cession du bateau Ngole Iliki.
A l’examen, ce fac similé est le résultat raté de falsification il est artistiquement nul. En effet, à l’article 9, alinéa 1, on voit clairement un blanc entre le mot néerlandais Van et le montant Euros 260.000. A bien regarder également, l’alignement n’est pas ajusté après le blanc, le chiffre ne suit pas l’horizontalité de la partie précédente de la phrase.
Et c’est gros pour passer sans être vu par des yeux experts d’artiste : c’est dans tous les cas un travail d’amateur fait à la hâte. Et à l’article suivant le 10, a
été également altéré : une partie de la deuxième phrase a été «blanchi» pour faire croire à une mauvaise impression du document.
Par ailleurs, l’intérêt de l’article qu’accompagnait le fac similé est difficile à saisir mais on est étonné de voir qu’il soit annoncé à la vitrine ; l’on comprend
que le ou les commanditaires de cet article tenaient à ce qu’il soit visible et être lu.
Pour des personnes au courant des attaques en règle subies en permanence par l’ex-RVM depuis un peu plus d’une année, les regards se tournent vers les fournisseurs
qui prétendaient que l’ex-RVM leur est débitrice alors qu’ils n’ont rien fourni justifiant cette dette. Leurs prétendues créances ne reposent sur aucun soubassement ; elles n’ont aucune trace
dans les Livres de l’entreprise puisque résultant des arrangements entre ces fournisseurs et des agents véreux à l’époque où cette société commerciale était une vache’ à lait des personnes
rompues aux combines mafieuses. Avec la nomination en 2008 de gestionnaires issus du concours du COPIREP et la transformation juridique des entreprises du Portefeuille de laquelle résulte les
prérogatives exorbitantes de leurs gestionnaires devenus seuls responsables de celles-ci devant la loi, et en application de la feuille de route du ministère du Portefeuille, tous les trous par
où filaient les ressources financières des sociétés commerciales et autres entités publiques, sont hermétiquement bouchés. Et les mafieux nombreux dans ce pays ont vu dans la justice l’issue de
leur survie ils achetaient les procès, soudoient les cours et tribunaux. Malheureusement pour ces gens disciples de l’argent facile, leur combine est éventée. Seuls les journaux continuent à leur
offrir une tribune ; mais pour combien de temps encore?
Les Finances