CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 27-09-2011 à 16 h48| AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS
Après le rejet par la Cour Suprême de Justice de six candidats (Kitenge Pungwe Ismaël, Moka Jean-Paul, Likongo Limbala Jean-Pierre, Vanga Kaniki Félix Bernard,
Léornard Lomami et un parti politique Parti du Peuple pour le Progrès du Congo (PPPC), la Commission Electorale Nationale Indépendante, a rendu publique hier dans la soirée les noms de 11
candidats présidents retenus (Andeka Ndjamba Jean, Bombole Intole Adam, Kabila Kabange Joseph, Kakese Malela François Nicéphore, Kamerhe LwaKanyiginyi Vital, Kashala Lukumuena Oscar, Kengo Wa
Dondo Léon, Mbusa Nyamwisi Antipas, Mobutu Nzanga Ngbangawe François Joseph, Mukendi Kamana Josué Alex et Tshisekedi Wa Mulumba Etienne).
L'heure est la commande des bulletins de vote de ces candidats présidents par la CENI. Une étape déjà presque amorcée par le bureau de cette Institution d'appui à
la démocratie, en Afrique du Sud. Demain mercredi, la CENI va se retrouver avec des partis politiques pour parler de l'évaluation du processus électoral qui tend lentement vers son grand moment,
celui de la tenue des élections (présidentielle et législative). Cette Institution d'appui à la démocratie qui, selon son rapporteur, Matthieu Mpita, viole la loi pour raison de transparence va
de nouveau expliquer aux formations politiques, engagées dans la course électorale les étapes que la CENI a franchi et ce qui reste à franchir. Le rapporteur de la Commission Electorale Nationale
Indépendante, qui a annoncé la nouvelle lors de sa dernière conférence de presse, réunie dans la salle des réunions de la CENI, a avancé qu'il sera question de restituer aux acteurs politiques
évolution du train électoral. Pendant ce temps la question de l'accès au serveur central continue à diviser la classe politique. Si pour l'opposition, il faut absolument faire l'audit du fichier
électoral, la majorité campe dans sa position, de ne pas vouloir envoyer des techniciens pour prendre part aux séances de l'audit du fichier électoral. Pour Aubin Minako, secrétaire général de la
mouvance présidentielle, l'opposition veut prendre en otage la Commission Electorale Nationale Indépendante. A cette équation, la réponse semble être, trouvée. Le rapporteur de la CENI, a déclaré
à la presse si la majorité veut que l'opposition vienne seule, auditer le fichier électoral, à la CENI, Matthieu Mpita riposte que les portes sont grandement ouvertes. Avant la rencontre de
demain mercredi, 28 septembre, les bureaux de réception de traitement des candidatures avait fini depuis dimanche à réceptionner des doléances des candidats qui estimaient être omis sur la liste
de près de 20.000 candidats à la députation nationale, rendue publique le vendredi 23 septembre. Des réclamations il y en a, certains candidats ont dénoncé que les partis politiques ont violé
l'article 22 de la loi électorale, qui veut que chaque parti politique envoi des candidats par rapport au nombre des sièges à pourvoir dans une circonscription électorale. Ce qui n'a pas été
respecté par certains Etas-Majors des partis politiques. A Kinshasa par exemple, le PPRD a ligné plus de 30 candidats pour une dizaine de sièges dans le District de la Tshangu, à Masimanimba,
dans le Bandundu, le RENOVAC du gouverneur André Kimbuta aligne 13 candidats pour 6 sièges à pourvoir.
Eric MASIMO