Créé le 28 -09-2011 à 13 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN
| ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 28 -09-2011 à 16h45 | AFRIQUE REDACTION PAR :AFRIQUEREDACTION
La salle des réunions du ministère de l’Energie, le ministre Gilbert Tshiongo Tshibinkubula wa Tumba a présidé une importante cérémonie. Il s’agit de la signature
d’un contrat de fourniture et travaux pour l’élimination des poches noires dans la ville de Kinshasa. Et ce, entre MM. Mbala Musanda Eric et Gonzales, respectivement Administrateur délégué de la
SNEL et le responsable de l’Entreprise Africa Equipment & Engineering (AEE), une société spécialisée dans les travaux de génie électrique.
Selon le communiqué de presse qui a été distribué aux journalistes, ce contrat vise l’électrification immédiate des quartiers Mpasa, Malweka et Kisenso dans la
ville province de Kinshasa. Le coût global des travaux est de 21 millions de dollars américains entièrement financé sur le don accordé à la Rd Congo par la Banque mondiale, en cofinancement avec
la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissements (BEI).
Disons que le lancement de ce projet d’électrification des poches noires de la ville de Kinshasa s’inscrit entièrement dans le cadre de la concrétisation de la
volonté politique du Président de la République et Chefs de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, qui a déclaré le secteur de l’Energie (desserte en électricité et en eau potable) la priorité des
priorités des cinq Chantiers de la République afin d’améliorer rapidement les conditions de vie de la population congolaise. Et à travers ce projet, plus de 220.000 personnes additionnelles
auront accès à une électricité fiable dans la ville de Kinshasa. La durée des travaux est de 26 mois.
200 emplois à créer
Même si au regard du besoin en matière d’emploi le chiffre 200 ne représente pas grand-chose, disons quand même que c’est plusieurs familles qui vont dépendre de
ces emplois directs qui seront créés par cette entreprise, sans oublier plusieurs emplois indirects. C’est donc un Chantier qui aura un impact certain sur un autre, en l’occurrence le Chantier
Emploi.
Au-delà de cet aspect, et comme le projet vise à éliminer les poches noires dans la ville de Kinshasa, il y a lieu de croire que les environs de l’aéroport de
Ndjili qui donnaient une mauvaise image, vont maintenant refléter l’image du nouveau Congo, résolument tourné vers la modernisation de ses infrastructures. Au-delà de l’élimination des poches
noires, le souhait de tout le monde est de faire un bon traçable des abords du Boulevard Lumumba, permettant ainsi de donner une autre image de la ville de Kinshasa. Surtout que dès l’entrée de
la ville, Kinshasa doit frapper, un peu comme ça se fait dans d’autres pays du globe.
Il sied souligner que ce contrat en vue de l’élimination des poches noires à Kinshasa est le 15ème signé par le ministre Gilbert Tshiongo, sur un total de 26
prévus. Ainsi, il ne sert à rien de dire qu’il y avait trop de délestages à Kinshasa, lorsqu’on ne sait pas ce que le gouvernement compte faire. Et pourtant, il s’agit d’un gouvernement qui
préfère se taire et agir. Parce qu’il a les moyens d’agir. Comme tout le monde le sait très bien, les infrastructures dans le secteur de l’énergie n’ont pas connu un entretien sérieux depuis
l’existence du barrage d’Inga. Pendant longtemps, on a assisté à des raccordements frauduleux, sans que des investissements conséquents ne puissent suivre. La conséquence est simple, c’est l’état
de dégradation très avancé du matériel.
Jean-Marie Nkambuua