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Climat des affaires : Kinshasa recalé par le FMI et la BM

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Créé le 30 -09-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 30 -09-2011 à  15h15 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE PHARE



Les différents satisfecits accordés depuis plusieurs années par les institutions de Breton Wood à notre pays, dont l’apothéose a été l’atteinte, en juillet 2010, du Point d’Achèvement de l’initiative Pays Pauvres Très Endettés, risquent d’être compromis par la succession de mauvaises notes dans le secteur des affaires. En effet, malgré l’annulation de plus de dix milliards de dollars de la dette extérieure de la République Démocratique du Congo, qui avait dépassé la barre de 13 milliards USD, les partenaires ne cessent d’insister sur l’amélioration du climat des affaires, notamment à travers la sécurité judiciaires et juridique des investissements, mais aussi la transparence dans la conclusion des contrats surtout miniers.

Malheureusement, les mises en garde des bailleurs de fonds ne semblent pas avoir rencontré, du côté de Kinshasa, attention quelles requéraient. En conséquence, pendant sa présente mission auprès des responsables de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International; le ministre des Finances, Matata Mponyo, se trouve devant une Situation embarrassante : le blocage des négociations. Ce membre du gouvernement, indique-t-on, l’a reconnu dans ses sorties devant la presse internationale, le mardi 27 et mercredi 28 septembre 2011.
La mauvaise humeur manifestée par les tenants de la haute finance internationale vient de se traduire par l’enlisement du second Programme Economique du Gouvernement (PEG 2). Concrètement, la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International ont décidé de fermer les vannes, pour une durée indéterminée. Ainsi, la 4me Revue du PEG serait sérieusement compromise.
C’est très grave pour le gouvernement congolais, qui a adopté en mars 2011 la matrice de la gouvernance dans le domaine des ressources naturelles. La suspension des aides financières, pourraient induire, entre autres impacts négatifs, l’annulation des projets de coopération avec plusieurs partenaires bi et multilatéraux. Le manque à gagner serait difficile, à évaluer pour le trésor public congolais.
Les pratiques malsaines en vigueur dans le secteur minier, pense-t-on, sont à la base des malheurs de la République Démocratique du Congo. Les milieux avertis soulignent à cet effet que dans son dernier rapport de mission sur notre pays, le Représentant du Fonds Monétaire International avait épinglé le manque de gouvernance et de transparence dans les industries extractives.
A ce sujet, plusieurs experts et opérateurs du secteur minier pointent du doigt le président du Conseil d’Administration de la Gécamines et président de la FEC (Fédération des Entreprises du Congo), Albert Yuma. Entre autres griefs mis à la charge de son mandat, il y a la vente, par cette entreprise publique, d’actifs à des sociétés étrangères, dans des conditions restées opaques. On cite dans le cas de sa participation dans Mutanda Mining, revendue aux Iles Vierges dans l’opacité la plus parfaite.
Selon les mêmes milieux, la vente des actifs de Sodimico répond au même scénario du manque de transparence. Résultat la société Frontier a été bradée à un prix 16 fois inférieur à sa valeur marchande réelle.

Affaire CMSK
La liste noire des faits liés au mauvais climat des affaires comprend aussi l’affaire CMSK (Compagnie Minière du Sud-Katanga). Ici, les manoeuvres de la Gécamines visant à expropriér EGMF (Entreprise Générale Malta Forrest).de ses 60% des parts dans CMSK sont très mal perçues dans les milieux financiers internationaux. Le jugement partisan prononcé par le Tribunal de Commerce de Lubumbashi pour reconnaître à la Gécamines un droit de préemption imaginaire a fait très mauvaise impression chez les bailleurs de fonds de la RDC. En attendant que cette société d’Etat entende la voix de la raison’ et accepte de se mettre à la table des négociations, comme ‘recommandé par l’Assemblée Provinciale et l’intersyndicale du Katanga, c’est le pays tout entier qui risque de payer les pots cassés.

Mauvais signaux de la Gécamines
Par bailleurs, on signale que la Gécamines, par la voix du Président de son Conseil d’Administration, Albert Yuma, continue’ de multiplier de mauvais signaux qui confirment la persistance, en RDC, des pesanteurs nuisibles au climat des affaires. En soutenant, dans un entretien avec l’Agence Reuter, que cette société d’Etat, du fait de sa transformation en entreprise commerciale, n’était plus liée aux règles de transparence et de bonne gouvernance édictées par la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International, il a jeté le troublé dans l’esprit de plus d’un investisseur.
Bien plus, l’initiative de la Gécamines d’auditer tous les partenariats miniers, sans en préciser les contours, est de nature à accroître l’insécurité juridique dans le secteur minier en République Démocratique du Congo.
                                                                                                                 Kimp


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