Créé le 01 -10-2011 à 13 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 01 -10-2011 à 13h05 | AFRIQUE REDACTION PAR : LE POTENTIEL
L’ambassadeur de Grande-Bretagne en RDC, Neil Wigan, a déclaré, le jeudi 29 septembre 2011, que le climat des affaires au Katanga n’incite pas les hommes d’affaires
britanniques à investir dans cette province. Selon Neil Wigan, le climat des affaires n’y est pas attrayant, ce qui explique le peu d’investissements britanniques au Katanga. Pourtant,
affirme-t-il, certains investisseurs britanniques veulent investir dans le secteur minier.
«C’est important qu’ils [ndlr : les investisseurs] puissent avoir les exemples des sociétés qui ont réussi pour les encourager à faire de grands
investissements», a indiqué l’ambassadeur britannique, ajoutant que certaines entreprises étrangères qui ont investi dans le secteur des mines en RDC ont connu des difficultés. Il a, ensuite,
cité le cas de l’entreprise First Quantum à qui le cadastre minier congolais avait retiré les permis d’exploitation.
Un arrêt de la Cour suprême de justice, rendu au mois de juin 2010, avait accordé les mines de Lonshi et de Kishiba, exploitées par First Quantum, à la société
minière congolaise Sodimico.
Complexité et lenteur des procédures administratives
Neil Wigan a assuré que ce dossier a découragé beaucoup d’investisseurs. Il a affirmé, par ailleurs, que la majorité des investisseurs se plaignent de la complexité
et de la lenteur des procédures administratives. L’ambassadeur britannique séjourne à Lubumbashi depuis le mardi 27 septembre.
Au Katanga, province à vocation agricole, le secteur agro-pastoral est celui sur lequel les officiels, en plus des infrastructures, mettent un grand accent en vue
de son développement. Cependant, d’intenses activités économiques sont concentrées autour de la production et l’exportation du cuivre et du cobalt. Les mines contribuant largement au Produit
intérieur brut (PIB) national, cette activité absorbe 80% de la main-d’œuvre dans un Katanga dont la population est estimée à 8 millions d’habitants. Sa population active est évaluée à environ
60,6%. Malgré un revenu faible, cette population multiplie des activités secondaires qui augmentent son pouvoir d’achat et la rend très consommatrice des produits importés. Ce qui explique la
présence, à côté des Sociétés minières, des marchés aux aliments, les banques, les brasseries, les pharmacies, les supermarchés, les boulangeries, les pâtisseries, les boucheries, les
restaurants, les entreprises de télécommunications, les entreprises pétrolières, l’hôtellerie, etc.
En optant pour la province du Katanga, des investisseurs ont le choix entre trois villes principales, Lubumbashi, Likasi, Kolwezi. Lubumbashi est le chef-lieu de la
province; Lubumbashi permet de rallier les autres villes et les pays par avion, par véhicule ou train. Par conséquent, la présence dans la province de différents opérateurs dans le domaine des
technologies de l’information et de la communication, rend insignifiante la distance entre investisseurs et leurs différents partenaires.