Créé le 07-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 07 -10-2011 à08h10 | AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NOUVEAU
Etant le premier cancer chez la femme à la fois dans les pays développés et dans les pays en développement, le cancer du sein progresse dans le monde du fait d'une
plus longue espérance de vie, de l'augmentation de l'urbanisation et de l'adoption des modes de vie occidentaux. Pour éliminer ce type de cancer chez les femmes, l'Organisation mondiale de la
santé (OMS) souligne que seul le dépistage précoce permet d'améliorer l'issue de la maladie et les chances de survie.
Sur le plan international, le mois d'octobre de chaque année est consacré à l'organisation des campagnes de sensibilisations sur le cancer du sein ainsi que les
moyens visant à sa lutte. Pour le mois d'octobre 2011, l'agence des Nations Unies pour la santé attire l'attention de toutes s femmes du monde.
Quant à ce, l'OMS signale que bien qu'une certaine réduction des risques à la maladie puisse exister grâce à la prévention, ces genres de stratégies ne permettent
pas d'éliminer la majorité de cancers du sein qui apparaissent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Et de préciser que dans ces pays, cette maladie est diagnostiquée à des stades très
avancés. En vue de mieux répondre à sa mission, les sources rapportent que l'OMS encourage la lutte contre le cancer du sein dans le cadre des programmes nationaux de lutte contre le cancer et
préconise son intégration à la prévention des maladies non transmissibles et à la lutte contre ces maladies.
Les stratégies prônées
Pour espérer de vaincre complètement le cancer du sein, l'organe des Nations Unies en charge de la santé insiste sur le fait qu'au-delà de la prévention, toutes les
femmes du monde doivent se soumettre à des séries de dépistage en avance.
Selon cette branche de Nations Unies, cette procédure est en même d'améliorer l'issue de la maladie et d'augmenter les chances de survie chez la personne du sexe
féminin. De l'avis de l'OMS, les stratégies recommandées pour un dépistage précoce dans les pays à revenu faible ou intermédiaire sont la reconnaissance des premiers signes et symptômes et le
dépistage par un examen clinique du sein dans des zones pilotes. Selon les sources proches de l'OMS, le dépistage précoce est recommandé et est motivé pour répondre au souci du dépistage
mammographie, une procédure très coûteuse et qui n'est utilisée que dans les pays disposant d'une bonne infrastructure médicale.
Toujours dans ses prérogatives, avec le soutien de la Fondation Komen, actuellement, l'OMS est en train de mener une étude sur le rapport coût/efficacité du
dépistage du cancer du sein dans 10 pays à revenu faible ou intermédiaire. Cette dernière étude prendra cinq ans, précise-t-on.
Concernant son fond, il y a lieu de notre que ce projet comprend un instrument d'évaluation du coût des programmes pour déterminer s'ils sont économiquement
abordables, souligne l'OMS.
Guylain Makusu