Créé le 07-10-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 07 -10-2011 à08h10
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NOUVEAU
Les médecins travaillant dans les hôpitaux et centres de santé publics de la ville de Mbandaka, dans la province de l'Equateur, vont en grève. Ils ont enfin décidé
de passer du service minimum à la grève sèche depuis le mercredi 5 octobre 2011. Le mot d'ordre a été lancé mardi 4 octobre 2011 par le bureau provincial du Syndicat national des médecins
(SYNAMED) de l'Equateur.
Les médecins oeuvrant dans les hôpitaux et centres de santé publics de la ville de Mbandaka ont décidé de passer du service minimum à la grève sèche depuis le
mercredi 4octobre 2011. Ils protestent contre ce qu'ils appellent la politisation de leur administration. Le mouvement est suivi et respecté par toutes les formations médicales de la ville de
Mbandaka. «Cette décision fait suite au manque d'attention et à l'indifférence de l'assemblée provinciale à leurs doléances», a indiqué le Dr. Eric Bosonga, secrétaire exécutif provincial du
SYNAMED/ Equateur.
Selon lui, les médecins évoluant dans la ville de Mbandaka ont depuis la date du 15 septembre, déposé leur mémo à l'assemblée provinciale.
C'est lorsque ils ont menacé de durcir leur grève que le directeur de l'assemblée provinciale leur a écrit le 29 leur demandant de reporter leur mouvement. Ils ont
délibéré et ont retenu l'option d'une grève sèche.
Revendiquer la dépolitisation du secteur de la santé Selon Radiookapi.net, le SYNAMED/Equateur revendique ainsi la dépolitisation du secteur de la santé. «Les
médecins étaient gérés non pas selon la réglementation de l'administration, mais plus par des sentiments politiques, ce qui portail préjudice à la qualité des soins apportés aux malades. La
gestion des médecins ne répondait à aucune norme», a insisté le Dr. Bosonga. Par ailleurs, le rapporteur de la commission socioculturelle de l'assemblée provinciale de l'Equateur a confirmé le
dépôt par les médecins de la province de leur mémorandum.
«Ce mémorandum a été reçu et examiné. Mais il devait être débattu en plénière avant de répondre aux doléances des médecins», a-t-il expliqué. Or, depuis deux
semaines, les travaux sont suspendus à l'assemblée provinciale avec la convocation à Kinshasa de tous les membres du bureau permanent de cette institution.
Patrick Delos