Créé le 08-10-2011 à 08 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 08 -10-2011 à11h45 | AFRIQUE REDACTION PAR :AFRICANEWS
Dure réalité pour le SG insurgé prié d’attendre le verdict de la Justice avant de prétendre occuper le strapontin de président du Groupe parlementaire du MLC
à l’Assemblée nationale. Bemba n’est plus maître au MLC. Preuve: son chouchou dé Secrétaire général Thomas Luhaka a bien du mal à s’imposer face au SG évincé et exclu Français
Muamba.
Alors qu’il rêvait déjà de remplacer Muamba à la tête du Groupe parlementaire du MLC à l’Assemblée nationale, Luhaka, suspendu au verdict de justice où Muamba l’a
train a vu le speaker Boshab le contraindre à un test : celui de convaincre de la légitimité de ses fonctions et de ses ambitions.
Depuis leur rupture, tous les coups sont permis entre François Muamba et Jean- Pierre Bemba mais pas question de laisser planer le doute : le premier est déterminé
à défendre sa dignité bafouée et ne pas décevoir la vingtaine des parlementaires frondeurs du MLC alignés derrière lui. Alors que la question de la légitimité du secrétaire général du MLC agite
désormais jusque dans les rangs de la représentation nationale, Muamba semble avoir le dessus face Luhaka. L’autorité du SG insurgé souffre de contestation à l’hémicycle où la question MLC,
rapportent les sources, a été discutée le mercredi 5 octobre à la conférence des présidents. Boshab s’est prononcé contre le remplacement de Muamba au Groupe parlementaire MLC, a-t-on appris.
Juriste, le speaker de la chambre basse a évoqué le fait qu’à partir du moment où le dossier MLC est en justice, la plénière ne peut se prononcer et il n’y aura pas un nouvel ordre. Suspendu au
verdict de la justice, Luhaka doit convaincre de la légitimité de ses fonctions et de ses ambitions. C’est clair. Muamba l’a fait ignorer au Palais. Dure réalité.
La carte de la contestation des listes MLC
D’ordinaire sans pitié pour ceux qui contestent l’autorité de son mentor, Luhaka n’avait plus d’autre choix que d’abjurer. Son groupe a beau tenter de faire passer
l’ADR, la plate-forme de Muamba, pour un parti politique et brandir l’argument de son exclusion du MLC. Boshab est resté de marbre. Traité de tous les noms d’oiseaux par ses anciens camarades et
accusé de s’accrocher, Muamba, joint au téléphone jeudi 6 octobre, a tenu à défendre sa position : «Mon problème n‘est pas de m‘accrocher niais de faire place à la justice. Je n‘ai pas le droit
de quitter le seul terrain susceptible de donner raison à tous ces élus qui sont avec moi. Le faire, c‘est les exposer. Je dois donc aller jusqu‘au bout de ma logique», a-t-il expliqué. Retour
des flammes. Désormais blindé à l’Assemblée nationale où il a gagné une manche déterminante, Muamba attend sereinement l’étape de la justice, laquelle lui parait favorable. Le boss de l’ADR
s’appuie sur deux atouts. Sur le fond, ses adversaires sont desservis par l’illégalité de la réunion du Collège des fondateurs l’ayant démis et le caractère faux des décisions attribuées à Bemba
dans le but de maquiller le forfait. Ensuite, au cas où le procès trame du fait de différents reports sollicités par la partie accusée et que le verdict n’est pas encore rendu en faveur de l’un
ou l’autre camp, Muamba peut abattre la carte de la contestation des listes MLC tant aux législatives nationales que provinciales. Pas sûr que cela fasse le bonheur du parti bembiste dont le
patron et ses frotte- manches paieraient cash leurs propres turpitudes.
Achille KADIMA MULAMBA