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Le député Giala Mobutu sous menace de déguerpissement pour occupation illégale

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Créé le 09-10-2011 à 08 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le dimanche 09 -10-2011 à14h35 | AFRIQUE REDACTION PAR :CONGO NEWS

Sans doute, si Zanga Mobutu a cherché le rapprochement avec Joseph Kabila, c'est pour en réalité se servir de cette posture pour récupérer les biens laissés par leur père que détiendraient des tierces personnes. Dommage, dans cette confusion, il est accusé de prendre même les biens d'autrui. Voilà que Giala Mobutu, son jeune frère s'est vu assigné en déguerpissement pour occupation illégale.

L'affaire est par devers le TGI de la Gombe dans lequel Paul Obambi, homme d'affaires brazzavillois assigne Giala Mobutu pour obtenir son déguerpissement de la villa qu'il occupe sans titre ni droit, à en croire les avocats du demandeur en justice. Sans compter les dommages et intérêts.

En 2009, Obambi avait assigné Nzanga Mobutu pour les faits dont il accuse son frère mais devant le juge le défendeur va nier d'être concerné dans cette affaire. D'où mauvaise direction. Raison suffisante pour Obambi d'assigner cette fois-ci la personne qui occupe la villa querellée.

Paul Obambi affirme être le propriétaire de la villa querellée située sur l'avenue des Nations Unis dans la commune de la Gombe.

Dans laquelle réside Gbiala Mobutu. La villa se trouve juste à côté de la résidence de Zanga Mobutu, son frère. Pour preuve, Obambi fait savoir que cette villa est couverte par le certificat d'enregistrement n° Vol 399 Folio 184 établi en sa faveur par le conservateur des titres immobiliers de Lukunga depuis 2005. Obambi commençait déjà à jouir de son bien immobilier, jusqu'à le faire louer à la société Celtel Congo, actuellement Airtel. Comment les Mobutu ont-ils parachuté pour réclamer la propriété de cette villa ? Paul Obambi explique avoir acquis cette villa auprès d'une certaine dame Nelly Binda Sangu qui disposait à son tour d'un certificat d'enregistrement Vol. Al 377 Folio 49 couvrant cette parcelle qu'elle a acquise depuis 2003.

Curieusement, en 2006, alors que le contrat de bail avec Celtel a pris fin et que la société Hasson et Frère qui venait de conclure un contrat de bail avec Obambi plaça ses agents pour la surveillance de la villa, des policiers commis à la garde de Zanga Mobutu, en son temps vice-premier ministre, vont entrer de force dans la parcelle et chasser les gardiens qui s'y trouvaient, sans un ordre de mission quelconque. Comme quoi, cette parcelle appartiendrait à Boby Ladawa, l'ex-première dame par ailleurs, mère de Zanga Mobutu. Malgré ce coup de force, Obambi a entrepris des démarches auprès de la police nationale congolaise, au parquet général de la Gombe, au cadastre voire à l'auditorat militaire, sans succès. Tout simplement, le vice premier ministre refuserait de répondre aux convocations. Obambi qui tient à rentrer dans ses droits va une nouvelle fois adresser une requête au gouverneur de la ville de Kinshasa. Apres des nombreuses et profondes investigations menées auprès des services du cadastre et du ministère des Affaires foncières, le gouverneur va demander à l'occupant illégal de libérer cette parcelle. Par ailleurs, il l'invitera à recourir aux instances judiciaires pour faire valoir ses droits éventuels sur cette parcelle. Ce qui fait que le Gouv' de la ville instruira l'inspecteur provincial de la police et le bourgmestre de la Gombe pour procéder au déguerpissement immédiat des occupants illégaux de cette parcelle. Sans succès.

Paul Obambi révèle d'ailleurs que son voisin Zanga Mobutu convoite la parcelle querellée depuis longtemps alors qu'il se trouvait encore dans le patrimoine de Nelly Binda.

Il faut rappeler qu'à l'arrivée de l'AFDL, cette villa était réquisitionnée au profit des autorités du régime de Laurent désiré Kabila qui y résidait, comme ce fut le cas avec les maisons des autres mobutistes. Mais après plusieurs années, cette maison sera quand même restituée à son propriétaire, entendu Nelly Binda.

D'ailleurs, en 2005, les avocats Nelly Binda avait écrit au conservateur des titres immobiliers pour avoir des éclaircissements sur l'authenticité du certificat d'enregistrement que détiennent les Mobutu sur la parcelle en question. En réponse, le CTI avait fait savoir que les références que contenaient ce certificat correspondait bien à une autre parcelle située dans la commune de Ngaliema et appartenant à un certain Lombume Yan Mujuan. Pour dire que le certificat que détiennent les Mobutu est un faux titre de propriété dont il s'est prévalu pour confisquer la villa de Paul Obambi.

Paul Obambi est satisfait de comprendre que jusqu'à ce jour qu'il n'existe aucune action en justice ni contre son certificat ni contre les documents prétendus faux qu'aurait utilisés la dame Binda pour acquérir cette parcelle avant de la lui céder, selon les Mobutu. Pour Obambi, il appartient aux Mobutu de dénoncer et de mettre hors d'état de nuire par toutes voies de droit le réseau de malfaiteurs identifiés par eux et qui auraient spolié leur mère.

Pour les avocats de Paul Obambi, le procédé qui a été utilisé par Nzanga Mabutu pour occuper cette villa constitue une violation massive de la loi pénale sous les qualifications de « occupation illégale, violation de domicile, provocation à la violation de la loi et trafic d'influence. Sans compter la détention de faux certificat par leur mère sur la concession d'autrui.

Pour Obambi, ces actes lui ont causé d'énormes préjudices résultant à la fois de la privation de jouissance depuis septembre 2006, de l'atteinte portée à sa considération et des dépenses exposées en procédure. De tous ces préjudices, il demande au tribunal la condamnation de Giala Mobutu à deux millions cent et six mille dollars américains à raison de mille deux cents dollars par jour allant de septembre 2006 à octobre 2011.

                                                                                                     Papy MBAKI 


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