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Répression sanglante des manifestations pacifiques Le collectif des ONGDH dénonce le comportement criminel de la police et le silence des autorités

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Créé le 14-10-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 14 -10-2011 à  11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR :LE PHARE

 

« Les libertés d'expression et de manifestation sont-elles garanties en cette période électorale en République démocratique du Congo ?». Tel est le thème qui a fait l'objet de la conférence de presse animée, hier mercredi 1.2 octobre à la paroisse St Joseph de Matonge, par le Collectif des ong de défense dés droits de l'homme.
Il importe de signaler qu'avant d'entrer dans le vif du sujet, les organisateurs ont fait une projection vidéo où on a vu des images insoutenables de la répression sanglante d'une manifestation dans le périmètre de la permanence de l'UDPS. On voit un homme tué, des blessés graves dont certains couchés à même le sol à l'état d'inconscience, l'intifada entre les éléments de la police (qui sont censés encadrer les manifestants pour éviter tout dérapage) et les manifestants, etc.

En tout des images établissant, noir sur blanc, la façon dont la police s'en prend aux manifestants au lieu de jouer son rôle comme elle a eu à le démontrer par moment (voir les deux meetings des stades Tata Raphaël et des Martyrs).

Dans sa déclaration faite devant la presse avant de se livrer au rituel des questions et réponses, le Collectif a dressé un tableau sombre des violations des droits de l'homme en RDC, et par ricochet de la Constitution, par ceux-là mêmes qui sont censés veiller au respect et à l'application de la loi.

D'abord, les défenseurs des droits humains ont rappelé que la Rdc a adhéré et ratifié les conventions et pactes internationaux relatifs aux droits de l'homme, lesquels sont même repris dans la Constitution du 18 février 2006.

D'où le pays est dans l'obligation d'observer ces différents instruments internationaux auxquels il a librement souscrit. Hélas, sur le terrain, le RDCongo ne fait que se compromettre face à ses engagements.

Les cas de violation de la constitution font légion. Pire encore, relève Je collectif, dé telles pratiques s'observent en période électorale où chaque citoyen congolais doit jouir pleinement de ses droits civiques et politiques.

L'Opposition politique : la première victime !

La violation de la loi, fait remarquer le collectif, s'observe souvent lorsque les partis politiques veulent manifester.

«... Ceci est souvent observé lorsque les partis politiques d'opposition veulent manifester pour revendiquer leurs droits légitimes, notamment la transparence du processus électoral en pleine violation par une institution de l'Etat, la CENI. Souvent leurs manifestations sont brutalement et violemment réprimées par la police nationale congolaise, au motif qu'ils n'ont pas autorisés ». Pourtant, rappelle le collectif, on vit actuellement dans le régime d'information, et non d'autorisation préalable comme jadis.

Parlant du processus électoral, les ongdh disent ne pas comprendre le vocable « élections apaisées » qu'emploie de plus en plus la Ceni. Serait-ce une façon de demander au peuple de ne pas manifester publiquement quand bien même celui-ci constate une anomalie dans la préparation et l'organisation des élections.

Cette insistance des responsables de la Ceni sur le vocable « élections apaisées » paraît suspecte aux yeux du collectif qui se demande si cela ne cacherait tas des choses ou situations à laquelle la Ceni s'attend!

Pendant que l'opposition et la société civile revendiquent des élections transparentes, libres et démocratiques, constate-t-il, le pouvoir veut pour sa part celles apaisées. Insécurité généralisée refait surface dans la capitale et en provinces, avec comme conséquence l'évasion massive des criminels des prisons en l'espace de deux mois; le refus de répondre positivement aux préalables de l'UDPS et alliés. A la place, on réprime viole- ment lorsque ces derniers tentent de manifester publiquement, etc.

Par ailleurs, le Collectif se dit écoeuré face .au recrutement des sportifs comme des milices, par un parti politique au vu et au su de autorités qui affichent l'indifférence.

Des questions qui attendent des réponses !

Pourquoi les pouvoirs publics ne prendraient-il pas des mesures exemplaires contre ceux qui préparent des affrontements des jeunes boxeurs et catcheurs armés d'armes blanches, et contre les policiers qui tirent à balles réelles lors des manifestations ?

Pourquoi la Monusco ne régit-elle pas ? La sécurité électorale devrait la préoccuper.

Pourquoi les bataillons formés (de la police) ne sont pas utilisés pour encadrer les manifestations, au lieu de les réprimer?

Pourquoi les Etats qui forment et arment la police ne réagissent pas contre tous ces abus constatés et dénoncés?

Le Collectif menace d'entrer dans la danse

En cas d'énièmes morts parmi les manifestants pacifiques, dus à la répression policière, la société civile s'associera aux partis politiques pour aussi descendre dans la rue. Car, fait-il remarquer, on tue la population pour laquelle les défenseurs combattent chaque jour, surtout, lorsque les gens sont dans leurs droits les plus légitimes.

Pour ce faire, le Collectif promet d'observer, comment de nouvelles manifestations pacifiques projetées cette semaine vont se dérouler, Trop c'est trop, ont clamé les défenseurs des droits de l'homme sur un ton sec face au comportement des autorités !

En rapport avec tous les faits ci-dénoncés, le collectif 'recommande aux jeunes de se mobiliser davantage pour veiller aux fraudes électorales. et ne pas suivre les politiciens mal intentionnés qui cherchent à tout prix des troubles soit pour accéder au pouvoir, soit pour s'y éterniser ; exige du gouvernement des poursuites contre des policiers présumés criminels afin de dégager les responsabilités des auteurs des actes compromettant la liberté des manifestations publiques ; etc.

A la police, à l'armée et aux services de sécurité de refuser d'obtempérer aux ordres manifestement illégaux de leurs chefs (cfr art 28 de la constitution) et enfin, le collectif demande à la CPI (Cour pénale internationale) de focaliser son attention sur des violences avant, pendant et après la période électorale en RDC comme ce fut le cas au Kenya et en Cote d'ivoire.

                                                                                                                 Dom 


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