Créé le 17-10-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le LUNDI 17-10-2011 à 11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR : LA TEMPETE DE BRAZZAVILLE
Selon le professeur Jacques Ndjoli, « les acteurs politiques n’ont pas droit d’accès au serveur central ». Sous l’égide du Réseau d’éducation Civique au Congo,
Recic en sigle, le programme de sensibilisation sur les élections à travers les provinces de Kinshasa, Bas-Congo, Bandundu, Sud-Kivu et Kasaï Occidental a été officiellement lancé le jeudi
13octobre au Centre Wallonie Bruxelles.
Il a été organisé à cette occasion un dialogue interactif société civile, acteurs politiques. Ceni autour du thème “pour un vote responsable dans un climat apaisé
aux élections présidentielle et législatives de novembre 2011.
Intervenant à cette tribune avant de lancer officiellement le programme de sensibilisation, le Vice-président de la Commission électorale nationale indépendante
(Ceni) le professeur Ndjoli a déclaré en ce qui concerne l’audit du fichier électoral et l’accès au serveur central, que les hommes politiques n’y ont pas droit d’accès.
Ce privilège a été accordé et réservé aux seuls informaticiens devant provenir des deux camps politiques (le pouvoir et l’opposition). Prévu pour techniciens au
départ ce chiffre a été ramené à 5 puis élargi aux acteurs politiques dont Mubake (Udps) Diomi Ndongala (Dc) et Martin Fayulu (Ecede).
Il est étonnant de constater que des acteurs politiques se soient mêlés dans la danses a déclaré le vice président de l’Institution d’appui à la démocratie. C’est à
peine que l’invité du Recic n’a pas relevé que ces derniers ne peuvent pas être à la fois juges et parties. Pour ce qui concerne la Ceni, cet organe mis en place en juin 2010, n’a vu ses membres
prêter serment qu’au mois de mars 2011. “L’institution ale devoir d’organiser des élections crédibles, transparentes et démocratiques dans un Etat fourvoyé par plus de trente années de dictature
et près de 15 années de transition “, a-t-il souligné. En dépit de la tâche ardue qui l’attend, la Ceni promet cependant d’organiser la présidentielle et les législatives dans les délais fixés,
en novembre 2011. Le 28 plus précisément.
Ce professeur s’est basé sur trois piliers pour justifier cette assurance: La Constitution, logistique et la loi électorale. Les élections vont se dérouler dans le
cadre d’un Etat de droit conformément à la constitution. Elles seront de ce fait caractérisées par la transparence et la liberté à tous les niveaux.
Les moyens logistiques devant profiter à toutes les parties. La loi électorale permettra la mise en application des mesures d’accompagnement. La Ceni, a-t-il
rassuré, s’organise pour contrer la fraude électorale en veillant notamment sur le comportement de ses membres. D’ores et déjà, elle s’apprête à publier les listes électorales.
Procédant, au lancement du programme et à sa bénédiction (sans être pasteur) le professeur a déclaré : “votre Ong a fait ses preuves sur le terrain. Faites ce
travail d’éducation civique jusqu’au-delà des provinces citées de sorte que le vote se déroule dans la transparence.
G.OSCAR