Créé le 18-10-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le MARDI 18-10-2011 à 11 h35 | AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS
C’est une obligation à laquelle, tous les candidats présidents doivent être soumis explique le Colonel Lole, porte-parole de la Police Nationale Congolaise. Au
total 275 policiers, formés par une Unité d’élite sud-africaine, à Maluku, seront chargés de sécuriser tous les onze candidats, engagés dans la course présidentielle. A quelques jours du début de
la campagne électorale, avant leur affectation, les candidats et leurs familles ont le droit d’être protégés.
A Maluku, ces éléments de la Police, qui vont se transformer en garde du corps, sont soumis aux différents exercices, notamment l’embarquement rapide d’un candidat
dans une voiture. Selon les instructeurs sud-africains, chaque policier commis à la garde des candidats, aura un rôle à jouer. L’envoi des instructeurs sud-africains, avait été annoncé par
l’ambassadeur de la nation arc-en-ciel en poste à Kinshasa lorsque le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Daniel Ngoyi Mulunda recevait les ambassadeurs africains en
poste à Kinshasa pour leur signifier l’évolution du processus électoral. En faisant cette demande à son Gouvernement, l’ambassadeur sud-africain en poste à Kinshasa, savait qu’il sera difficile
pour certains candidats qui n’ont pas la force publique derrière eux, de battre campagne tranquillement à travers la République. Sans doute le câble du diplomate sud-africain est parti au
lendemain de la visite de Vital Kamerhe à Bukavu à l’Est (Nord et Sud-Kivu) du pays. A Goma comme à Bukavu, le président national de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), avait fait l’objet
des actes anti-démocratiques de la part des autorités locales, qui ont le contrôle des éléments armés. L’affectation de ces gardes du corps peut tant soit peu soulager les différents candidats,
engagés aux élections. Cette affectation entraîne aussi un coût. A chaque déplacement à l’intérieur du pays, les candidats présidents doivent être accompagnés de ces «Tontons Macoutes», dans ce
vaste pays dépourvu des compagnies aériennes. Celles qui existent ont un tarif élevé. C’est dans cette optique que le président national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS),
Etienne Tshisekedi Wa Mulumba s’est tapé un aéronef pour être à l’abri des désagréments techniques de ces compagnies pendant la campagne électorale.
Eric MASIMO