Créé le 07-11-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 07-11-2011 à 18H20 | AFRIQUEREDACTION PAR :AFRICA NEWS
«Contrairement à la rumeur, je n’ai pas renoncé à ma candidature à la présidence de la République». Ainsi a déclaré Léon Kengo wa Dondo, président de l’Union
des forces du changement -UFC- alors qu’il annonçait le samedi 5 novembre 2011 au cours d’une cérémonie doublée d’une conférence de presse à l’hôtel Roméo Golf, son entrée officielle en campagne
électorale. Comme argument de campagne, il a dévoilé son programme de gouvernement qu’il a résumé en 100 points articulé autour de cinq axes. Le candidat a affirmé être ouvert au dialogue en vue
de la désignation par l’opposition d’un candidat commun.
Il l’a dit lui-même face à la presse dans une salle des conférences de l’hôtel Roméo Golf bonde de monde, avoir attendu son heure pour se lancer dans la bataille
électorale: Difficile de ne pas remarquer l’air détendu affiché par Kengo wa Dondo toujours accroché à l’idée d’une candidature comme de l’opposition. Ce qui justifie, a-t-il révélé, son récent
séjour en Afrique du Sud. Raison pour laquelle il a également tenu à dévoiler son programme de campagne, lequel se résume en 100 propositions, s’inspirant du programme commun de gouvernement
élaboré par le groupe de l’hôtel Sultani. Pour autant, le président de l’Union des forces du changement -UFC- n’en est pas moins ouvert au dialogue avec d’autres candidats de l’opposition à la
présidentiel le du 28 novembre prochain en vue d’arriver à un consensus pour un candidat qui représente toute l’opposition, tant il est vrai, s’est-il félicité d’être à l’origine de cette idée.
«Le concept vient de moi et si j’ai rencontré le président de l‘UDPS, c‘était sur sa demande. Je reviens d’Afrique du Sud et comme je l‘ai indiqués, n‘avons pas encore conclu, mais ça ne veut pas
dire que le dialogue est rompu», a-t-il fait savoir, avant de préciser que le candidat commun selon lui, c’est celui qui accepte que le reste des fonctions soient réparties entre ceux qui l’ont
aidé à accéder au pouvoir. Concrètement, selon Kengo, ce dialogue, il l’entend comme un lieu de rendez- vous du donner et du recevoir.
Pas seulement du donner. Seulement. il a dit regretter à ce propos que ce sont justement ces de l’opposition plurielle qui ne veulent pas’ arriver rapidement à un
candidat commun. «Nous sommes en présence de deux groupes, le groupe de Pauma qui u un seul candidat et le groupe de Sultani qui en o cinq. Commençons d‘abord à travailler pour que les candidats
du groupe de Sultan j puissent arriver à s accorder sur un seul candidat, Ensuite, le groupe de Sultuni et le groupe de fatima pourraient négocier qui sera ce candidat commun. Si nous n‘opérons
pas de cette façon le plan B-, c‘est que l‘opposition va perdre l’élection présidentielle, parce qu‘il vu y avoir émiettement des voix et alors on aura perdu», a-t-il fait remarquer. Cependant,
le
De la campagne
Pour Kengo wa Dondo, personne durant cette campagne ne saurait se prévaloir d’un quelconque monopole de popularité. Plutôt, celle-ci, a-t-il souligné, ne peut
s’analyser que le jour du vote. «Si la popularité était déjà assurée, on n ‘aurait pas besoin de voter. Ceux qui prétendent avoir la popularité ne devraient pas avoir besoin de battre campagne,
de convaincre. Moi, je bas campagne parce que je veux convaincre. Convaincre à coups d‘arguments, à coups d‘analyse, à coups de prospective», a-t-il martelé. Candidat de l’occident, Kengo refuse
d’être qualifié comme tel. «Pourquoi les candidats que je ne s’eux pas nommer ici, font leur périple en Europe, aux Etats unis, au Canada. Qu‘est--ce qu‘ils recherchent ? Leur avez-vous déjà posé
la question’? Moi je vous dis tout simplement que je ne suis le candidat de personne, je suis le candidat du peuple congolais Si le peuple congolais veut que le Congo soit en marche dans tous les
secteurs que j’ai évoqués tout a l‘heure dans mon discours, je suis à son service», a-t-il rétorqué avec beaucoup d’humour. Alors que certains dans l’opposition jugent inévitable le découplement
du scrutin, Kengo lui, estime que la loi électorale étant suffisamment claire pour des élections couplées, l’on ne saurait envisager une telle éventualité, du fait que le président élu ne
pourrait gouverner seul. «L‘avantage des élections couplées c‘est que le président de la République puisse être capable de dégager une majorité en vue de désigner un formateur directement ou un
informateur pour préparer la place au formateur. Deuxièmement, si le président est élu seul, son élection va avoir un effet induit sur les élections législatives. Comme le mandai du président de
la République et de l’assemblée nationale actuelle s’achève, il faut que les deux aillent devant les électeurs et en ce moment-là nous pourront avoir un président de la République et un
gouvernement ». Mais un hic quand même pour le déplacement des candidats à la présidentielle et aux législatives dans l’arrière-pays, ainsi que l’a laissé entendre le président de l’UFC pour qui
le pouvoir, aurait réquisitionné l’ensemble de la flotte aérienne. «Et comme à l’heure actuelle, il n’y a qu’une seule compagnie qui dessert l’arrière-pays, nous éprouvons assez de difficultés
pour nous déplacer». Et ces difficultés, a-t-il expliqué, ont été clairement exprimées lorsque la CENI a invité tous les candidats à l’élection présidentielle pour rencontrer Bill Richardson qui
était de passage ici pour évoquer ce problème de transport, aérien. «Au moment où je vous parle je ne sais pas toujours comment je vais me déplacer pour l’arrière-pays. Mais, je dis toujours, il
n’y a pas de citadelle imprenable. Nous allons arriver à des solutions qui satisfassent qui ceux veulent aller à l’arrière-pays», a-t-il avoué plein d’espoir.
Kengo estime quant à lui, du fait que les deux candidats, Kabila et Tshisekedi se déclarent sûrs à 100% de l’emporter, qu’il «y pas de risque que la RD-Congo
connaisse le syndrome ivoirien. « J’ai toujours considéré le peuple congolais comme un peuple pacifique. Il a connu les affres des guerres. Il aspire aujourd’hui à la pais, à la stabilité
institutionnelle et au développement intégral de son pays. Si les élections devaient être organisées dans un environnement apaisé, dans la transparence, je crois que ces élections seraient
crédibles et elles sont crédibles elles ne sauraient permettre qu’il y ait, après proclamation des résultats, des heurts, des tribulations qui conduisent encore une fois le pays à la guerre »,
a-t-il rassuré.