Créé le 08-11-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 08-11-2011 à 21H20 | AFRIQUEREDACTION PAR :LE PALMARES
BHP Billiton tient à implanter sa fonderie d’aluminium au Bas-Congo. Le ministre dé l’Energie, Gilbert Tshiongo, a ainsi renouvelé le protocole d’accord signé entre
le gouvernement de la RDC et l’entreprise minière BHP Billiton en 2006. L’accord initial entre les deux parties avait été signé pour cinq ans, soit de 2006 à 2011. Le directeur de cabinet au
ministre de l’Energie, Vika Di Panzu, explique pourquoi il a été prolongé:
“Le premier protocole d’accord avait été signé en 2006 en espérant que dans les cinq ans qui allaient venu-, la centrale Inga III allait être construite ainsi que
la fonderie d’aluminium. Etant donné que BHP Billiton demeure constant dans sa demande d’énergie, reste déterminée à faire son usine d’aluminium, il fallait maintenant prolonger la durée de
validité du premier protocole d’accord de 2006.”
Concernant la fonderie d’aluminium, le ministre de l’Energie a affirmé, dans un communiqué, que le coût du projet s’élève à 6 milliards de dollars
américains.
Ce projet, selon lui, pourrait générer 1500 emplois directs et indirects et favoriser l’éclosion des petites et moyennes entreprises congolaises.
BHP Billiton a besoin d’environ 1600 Méga watt pour la matérialisation de son projet, a précisé Vika Di Panzu:
« L’aluminium consomme beaucoup d’énergie électrique pour son raffinage.
Et la fonderie d’aluminium, sa demande est de 1600 Mégawatts. 1600 Mégawatts, c’est au-delà des possibilités actuelles de Inga I et Inga II.
Donc, la seule possibilité réside dans la construction de la centrale Inga III. »
Des sources proches de ce ministère annoncent que la construction d’Inga III, d’une capacité de 3.000 MT, pourrait débuter en 2014.