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Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
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Pour un apaisement du processus électoral: Kabila et Tshisekedi doivent s’impliquer personnellement

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Le processus électoral en RDC continue à défrayer la chronique. Les scènes des violences enregistrées sur terrain inquiètent plus d’un. Outre ces scènes des violences, l’on enregistre aussi des escalades médiatiques de tout borde Les propos incendiaires tenus par Etienne Tshisekedi, leader maximo de l’UDPS par duplex sur la RLTV à partir de la RSA en début de semaine, ont créé un tollé général au sein de l’opposition politique, de la majorité présidentielle, de la nouvelle Société civile, de la communauté internationale et des instances de l’auto régulation des, médias. Tous se sont inscrits e faux contre ces propos jugés anti-démocratiques. Face à cette situation, la nouvelle société civile fait appel à Joseph Kabila, actuel président de la République et à Etienne Tshisekedi de s’impliquer personnellement sur cette question pour sauver la démocratie et le processus électoral en cours en RDC.

«Je relève que les militants des uns et des autres s‘affrontent sur les places publiques. C‘est un comportement antidémocratique. Je relève aussi que les leaders de ces deux tendances politiques c‘est-à-dire de la majorité présidentielle et de l’opposition, sont restés silencieux lors de tous ces affrontements. Je me pose la question de savoir quelle démocratie sommes-nous entrain d’installer en RDC», a relevé Jonas Tshombela. Et Jonas Tshombela de renchérir: «Nous condamnons fermement toutes ces violences d’où qu’elles viennent. Nous en appelons aux candidats président de la République Joseph Kabila Kabange et Etienne Tshisekedi de lever le tirs voix et appeler à l’apaisement. Car, la population congolaise aspire à une élection apaisée». Clément Kanku, coordonnateur de l’Union pour la nation (UN), s’est dit mal placé d’émettre un quelconque avis quant à l’entièreté des propos d’Etienne Tshisekedi. Mais, il a toutefois reconnu à l’UDPS le droit de réclamer la libération de certains de ses membres incarcérés à la CPRK. «Rappelez-vous que les militants de l‘UDPS ont été arrêtés du fait d’avoir pris part à une marche pacifique organisée par leur parti. Cela n’est pas un bon signal pour la démocratie et pour le processus électoral. Le gouvernement doit prendre compte de cet élément», a rappelé Clément Kanku.

Seules les urnes peuvent garantir la prise de pouvoir
L’UFC de Léon Kengo, par le truchement de l’un de se cadres reconnaît à Etienne Tshisekedi sa carrure d’homme politique congolais. Par contre, il déplore l’attitude qu’a affichée ce dernier. Il estime que seules les urnes peuvent garantir la prise de pouvoir au niveau de la magistrature suprême en RDC. Le gouvernement congolais par le truchement de son vice- ministre des Affaires étrangères a également réagi devant les diplomates étrangers accrédités à Kinshasa, le mardi 09 novembre 2011. Pour lui, les propos du leader de l’UDPS sont de nature à déstabiliser le pays.

Réactions unanimes de la Communauté internationale
La communauté internationale, quant à elle, par le truchement de la Belgique, France, de la Grande-Bretagne voire du Conseil de sécurité de la Nations Unies, n’est pas restée en marge. Elle a condamné ces mêmes propos.
Selon l’Agence F rance presse (AFP) et le site web Jeuneafrique.com, la Belgique, l’Union européenne, la France, la Grande-Bretagne et l’ONU ont vivement réagi à l’appel à la violence de l’opposant et candidat à la présidentielle en RDC, Étienne Tshisekedi, ainsi qu’aux heurts qui s’en ont suivis. Une grave recrudescence de la violence qui préoccupe la communauté internationale, à trois semaines de l’élection présidentielle et des législatives du 28 novembre 2011. Dans un communiqué publié mardi 8 novembre soir, la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO), qui appuie logistiquement l’organisation du scrutin, a exprimé «sa préoccupation quant au langage utilisé par certains leaders politiques incitant à la violence liée aux élections», et qui sont «des violations directes de la loi électorale congolaise et des normes électorales internationales». Inquiète de la tournure prise par les évènements, l’Union européenne dit quant à elle avoir «pris note avec préoccupation des actes de violence et des propos tenus en public ces derniers jours appelant au non respect de la loi et susceptibles de conduire à un climat de violence et de tensions politiques, sociales et ethniques», selon un communiqué publié Kinshasa. L’UE appelle «encore une fois tous les acteurs politiques en RDC à s‘engager sans réserve sur un processus électoral apaisé, respectueux de tous et permettant des élections libres, transparentes et crédibles», ajoute le texte. La France a également invité les différents protagonistes « à éviter toute déclaration ou action qui seraient de nature à envenimer une situation déjà tendue», a déclaré Bernard Valero, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Pour l’ambassadeur britannique à Kinshasa, Neil Wigan, les candidats sont tenus de «faire preuve de retenue durant la campagne électorale» et «d’éviter de faire usage d’un langage susceptible d’exacerber les tensions entre les communautés ou de nature à occasionner des affrontements avec les forces de sécurité», qui doivent «s‘assurer qu‘elles remplissent leurs devoirs avec professionnalisme», a-t-il ajouté. Enfin, la Belgique s’en est prise sans le nommer à Étienne Tshisekedi, leader de l’UDPS, jugeant «inacceptable qu‘un candidat se proclame lui-même président légitime et appelle à la violence, mettant ainsi en question les principes fondamentaux de la démocratie elle-même», ont déclaré les ministres belges des Affaires étrangères Steven Vanackere et de la Coopération Olivier Chastel dans un communiqué.

La RLTV suspendue pour 7 jours
Le Conseil supérieur de l’audio-visuel et de la communication (CSAC) a, dans le cadre de la régulation des medias pris la mesure de suspendre le signal de la Télévision RLTV émettant à Kinshasa pendant une semaine. Media à partir duquel Etienne Tshisekedi avait débité ces propos qui font couler tant d’encres et de salives. Et ce, du 07 au 14 novembre courant.
                                                                                                Serge Mavungu


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