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11-11-2011 à 00 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE
NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 11-11-2011 à 14H00| AFRIQUEREDACTION PAR : OBSERVATEUR
Chaque jour qui passe les tensions ne font que s'attiser dans les universités publiques, plus, celles de Kinshasa. Depuis la semaine dernière, l'Université
pédagogique nationale avait connu une ambiance particulière. Les étudiants manifestaient au sein de leur campus pour protester contre l'augmentation des frais académiques qui passent de 190 $
(dollars américains) à 375 $ pour le deuxième cycle.
A cet effet, les étudiants avaient barré toutes les entrées principales de l'UPN, et, avaient brûlé des pneus devant le rectorat, sans casser quoi que ce soit.
Cependant, le secrétaire académique, le professeur Clémence Kasinga déplorait " l'attaque d'Afriland First Bank par les étudiants et d'énormes dégâts matériels ". Il avait même poursuivi en
dénonçant la manipulation des étudiants par des politiques.
A ce sujet, l'opinion estudiantine se pose la question de savoir " si elle était moins encore manipulée le 22 janvier 2011, lorsque les étudiants descendaient dans
la rue pour protester contre la décision de ministère de l'ESU suspendant le comité de gestion de l'UPN dont fait partie le professeur Kasinga !
Par ailleurs, les étudiants de l'Université pédagogique nationale (UPN) accusent l'actuel comité de gestion dirigé par le professeur Edouard Tshisungu de mégestion.
" Nous avons mare de ce comité de gestion, qui ne travaille que pour son propre intérêt. Incapable de combattre le dysfonctionnement qui caractérise l'année académique 2010-2011, comme
l'absentéisme des professeurs, ce fameux comité se contente de prendre des décisions impopulaires, sans tenir compte du contexte de vie actuelle." s'est écrié un étudiant de deuxième licence. Une
autre question se pose à savoir si les membres du comité de gestion de l'UPN ont-ils été instruits par les autorités de l'ESU sur une éventuelle augmentation des frais académiques ! Pas du tout,
car selon les Pr. Léonard Mashako Mamba, ministre de l'ESU, aucun réajustement des frais académiques n'est prévu pour l'année 2011-2012 a rapporté l'Acp dans sa livraison de lundi 7 novembre
courant.
Par conséquent, que peut retenir les Congolais de l'anarchie qui règne dans le secteur de l'enseignement supérieur et universitaire, où, les subalternes décident
sans avoir consulté le chef ?
Les enseignants de l'Unikin en grève
Une fois de plus l'explosion de la crise zone ESU paraît imminente si, le gouvernement ne ménage aucun effort. Au-delà des révoltes à l'UPN, ISTA (Institut
supérieur des techniques appliquées)…. et le massacre des étudiants à l'UNIKIN, un autre virus sauvage affecte l'ESU. Depuis la semaine passée, les enseignants de la première université de la RD
Congo sont en grève. Ils réclament l'acquisition du deuxième lot de 900 véhicules sur le total e 1.400 et le monopole de la distribution desdits véhicules.
De ce fait, l'Apukin (Association des professeurs de l'Université de Kinshasa) accuse le numéro un de l'ESU d'étouffer le processus d'acquisition des véhicules par
les professeurs en refusant de signer des dossiers relatifs à cette question déposés dans son cabinet ministériel.
Par ailleurs, le professeur Léonard Mashako Mamba a affirmé dernièrement que ces véhicules sont déjà prêts et que le retard dans la réception de plaque
d'immatriculation complique les choses. Alors, qui croire entre ces deux tendances antagonistes ? Seul l'avenir nous le dira.
Toujours au chapitre de la grève, il convient de rappeler l'interminable grève du personnel administratif du secteur public de l'ESU, déclenchée depuis le 5 août
2011.
Ces derniers réclament l'amélioration de leurs conditions de travail et dénoncent la stigmatisation dont ils sont victimes. Le personnel administratif du secteur
public affirme que le gouvernement se préoccupe plus des corps académique et scientifique alors que, le corps administratif est le poumon de toute institution.
A ce sujet, M. Ndaye, appariteur dans une université de la capitale Kinshasa, a dit que " Sur la prime de 7 milliards de francs congolais accordée aux trois corps
des établissements publiques de l'ESU, 75 pourcent de cette prime revient aux corps académiques et scientifique. Le corps administratif ne bénéficie que de 25 pourcent pendant que celui-ci est la
principale source de production.
En définitif, toutes ces crises constitueraient une véritable bombe à retardement pour gouvernement pendant cette période électorale. Mais, il est nécessaire
d'indiquer quelques avancées qu'a connues le secteur de l'ESU. Notamment la construction d'une université moderne, la réhabilitation et modernisation de l'UPN, Unikin, Unilu, UNikis et bien
d'autres, pour ne citer que ceux-là. Le gouvernement congolais est prié de multiplier ses efforts afin de parvenir à faire inscrire les universités congolaises dans le classement
mondial.
Honoré Djeko O.