Créé le 13-11-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le dimanche 13-11-2011 à 14H10| AFRIQUEREDACTION PAR :AFRIQUINFOS
« La discrimination et l'exploitation dont les populations autochtones minoritaires par les bantous majoritaires souffrent, sont encore profondes et troublantes de nos jours. Et leur survie en tant que peuple distinct ayant droit au respect de leurs droits humains individuels et collectifs en dépend », souligne le document.
L'étude relève qu'en se basant sur des préjugés à l'encontre des peuples autochtones, les bantous affichent un complexe de supériorité et les considèrent comme un peuple primitif ; car leur mode de vie est resté inchangé depuis la nuit des temps. Or, les bantous qui les maintiennent dans une relation d'exploitation, ne comprennent pas que le fait de pratiquer un mode de vie distinct est un choix des peuples autochtones.
A l'origine, cette relation, socialement acceptable, s'est transformée en une relation de « maître-esclave » au fil des temps, déplore l'OCDH, précisant que la pratique la plus répandue est celle du travail forcé : la personne est astreinte à travailler contre son gré, sous la menace de violence ou toute autre forme de punition ou contrainte.
Pour mettre fin à cette situation, l'OCDH a recommandé aux autorités congolaises de prendre les textes d'application de la nouvelle loi congolaise du 11 février 2011 portant promotion et protection des populations autochtones, notamment ses dispositions contre l'esclavage, les pratiques analogues à l'esclavage, au travail forcé et au travail pour dettes.
Selon le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), les peuples autochtones représentent 2 % de la population congolaise estimée à 3,6 millions d'habitants.