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14-11-2011 à 14 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE
NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le LUNDI 14-11-2011 à 21H30| AFRIQUEREDACTION PAR : AR
Même si la Ceni affiche toujours son assurance que les problèmes logistiques de l'élection présidentielle de RDC seront surmontés, son
vice-président Jacques Djoli se montre désormais plus prudent. Selon lui, un report du scrutin de "quelques jours" est possible, si besoin...
À deux semaines du scrutin présidentiel, le climat de violences préélectorales fait-il douter la Commission électorale nationale indépendante de République démocratique du Congo (RDC) ?
Officiellement non. Pourtant, son vice-président, Jacques Djoli, a évoqué lundi à Bruxelles la possibilité d’un report du vote.
« Si nous ne sommes pas prêts, nous allons demander quelques jours (de délai) et organiser les élections le 2 ou le 5 décembre », a-t-il déclaré selon l'agence Belga. Non sans se dire convaincu «
à 99,9% » du respect de la date du 28 novembre, en dépit des énormes difficultés logistiques qu'il reste encore à résoudre.
"Pari énorme"
« Tout le matériel [des centaines de tonnes de kits électoraux, d'urnes et de bulletins de vote, NDLR] sera déployé le 25 » novembre, affirme le numéro deux de la Ceni, qui admet cependant qu'il
s'agit d'un « pari énorme ». Le scénario idéal voudrait que les résultats soient compilés le 5 décembre et publiés le lendemain, jour de la fin du mandat du président sortant Joseph
Kabila.
En attendant, la tension ne semble pas vouloir retomber en RDC. Après un appel à la violence lancé le 6 novembre, l'opposant Étienne Tshisekedi (UDPS), le principal rival de Joseph Kabila, a
persisté dans cette voie vendredi en appelant une nouvelle fois ses partisans à « casser » des prisons pour libérer des militants et à « terroriser » militaires et policiers. La communauté
internationale a vivement condamné ces dérapages et l'ONU a fait part mercredi dernier de ses « vives préoccupations », estimant que le scrutin risquait d’être « en danger »