Créé le 15-11-2011 à 19 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 15-11-2011 à 19H10| AFRIQUEREDACTION PAR : LE SOFT
Ils étaient onze le 28 octobre sur le starting block - la ligne de départ - et qui ont théoriquement pris la course pour la Présidentielle. A mi-parcours, on compte
sur les bouts des doigts ceux quint (encore) la course!
Les onze candidats Président de la République tels que les aligne par ordre alphabétique (commençant par le nom de famille) la vertueuse CENI, Commission Electorale
Nationale Indépendante :
1. Jean Andeka Djamba;
2. Adam Bombole Intole;
3. Joseph Kabila Kabange;
4. François Kakese Malela Nicephore;
5. Vital Kamerhe LwaKanyiginyi;
6. Oscar Kashala Lukumuena;
7. Léon Kengo wa Dondo;
8. Antipas Mbusa Nyamwisi;
9. François Joseph Mobutu Nzanga Ngbangawe;
10. Josue Alex Mukendi Kamana;
11. Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Beaucoup concourent en indépendants. Le cas du Président en exercice Joseph Kabila Kabange. Le cas de l'ex-Député MLC Adam Bombole Intol lâché par les siens après
qu'il eût reçu pourtant le go head de son président Jean-Pierre Bemba Gombo détenu à La Haye qui, faisant volte-face, et fin stratège, aurait certainement voulu poursuivre les négociations avec
tous les camps afin de voir lequel lui offrirait le meilleur, encore que cela soit bien difficile d'envisager le meilleur qui pouvait lui être offert!
LE COMBAT EST NÉGAL VOIRE TROP INÉGAL.
Aujourd'hui tout cela paraît avoir collapsé! L'opposition va en désordre à la guerre, une posture qui permet à chacun de garder intactes ses chances de...
primaturable !
Beaucoup sont portés par un parti. Le cas de Kashala, de Kakese, de Mbusa ou de Kamerhe. Certains coachés par un regroupement politique. Cas de Tshisekedi qui a
rassemblé l'opposition de la Salle Fatima et de Kengo qui a regroupé l'aile de Sultani devenue l'aile du Memling du nom de l'hôtel où le rassemblement a vu le jour.
Mais sur le terrain de la campagne, c'est-à-dire de la com, le combat est inégal, trop inégal.
Littéralement du David-Goliath, - Le Chef de l'Etat a déployé des super moyens, la grosse artillerie, de l'armement lourd.
Chars contre lance-pierre? D'aucuns le pensent sans avoir tort …
SLOGAN PORTEUR DE LA CÉNI : KOZALA KIDIBA TÉ.
Résultat des courses: des protagonistes, mis dans l'incapacité de suivre le jeu, ont disparu du terrain. Trop dangereux! La première semaine, face au Président
Candidat, il n'y avait qu'un énième couteau, le candidat n°2 Adam Bombole Intole que nul ne pouvait attendre à l'arrivée à commencer par lui-même qui avait tôt fait de l'avouer - le bonheur est
d'y prendre part, a-t-il déclaré sur TopCOngo - avait fait monter quelques affiches dans la Capitale quand celle-ci était envahie par une com multi: affiches de tout gabarit voire du panoramique
(type hollywoodien annonçant une super production), flyers, véhicules mobiles quand radio et télés étaient noyées par une com assurée par nos plus grands chanteurs-danseurs. La stratégie est le
déluge communicationnel : panneaux géants éclairés au néon, affiches de tout format, véhicules vidéo, drapelets, képis, foulards, t-shirts. Sans compter Internet - com, RP, propagande font bon
ménage! Quand des avions de tous types décollent en permanence et inondent l'arrière pays! Sans compter des camions! C'est une véritable industrie de campagne qu'a déployée le Candidat n°3 et au
fout littéralement la trouille au concourant. En face, c'est du nain. Mathématiquement si le Candidat n°3 fait du 100, son plus proche poursuivant fait du 1 ! Tous pulvérisés ! Comment expliquer
an phénomène ?
Sur papier, il y a des candidats qui auraient pu tenir la dragée haute: En 2006 ce fut un Bemba écrasé, un Pierre Pay Pay, sa propre ombre. En 2011, on attendait
Kengo, Kamerhe - le passage de celui-ci au bureau de l'assemblée nationale l'aurait mis à la tête d'une jolie petite fortune! Tshisekedi aurait pu également rassembler du magot, lui qui est l'un
de ceux qui ont pris la course de la Présidentielle à pouvoir compter sur une mobilisation militante d'engagement. A ce que l'on voit, nombre en sont au pain noir! Avaient-ils mal apprécié
l'enjeu ou voulaient-ils être au souper et de se contenter des miettes qui ne manqueraient pas de tomber? Une élection est aussi une épreuve d'endurance, physique certes mais financière basée sur
un discours/une action/un bilan qui ne fait pas défaut - loin s'en faut - au Président Candidat... Ont-ils été piégés et paraissent-ils avoir été pris au dépourvu et, donc, ont-ils jeté l'éponge?
Il est vrai que si ces scrutins arrivent à se dérouler le lundi 28 novembre, nul ne s'en prendrait au pouvoir organisateur, la CENT. Tout au long des semaines qui auront précédé ces
affrontements, l'organisation n'a pas eu de cesse de rappeler aux candidats aux divers scrutins qu'elle était prête à tenir ses engagements constitutionnels à la date annoncée, drapant le pays de
calicots sur le thème «Kozala kidiba te!» (ne sois pas distrait, tu t'en prendras à toi-même!), expliquant que «tout le matériel électoral sera déployé avant le 25 novembre», etc. Jusqu'au
dernier moment, il y en avait qui n'en croyaient pas un mot! Ce ne sont pas seulement les candidats Président, les Députés aussi. Au point qu'alors que l'avion n'en était plus à faire le taxi
mais était en vol et mettait le cap sur la piste d'atterrissage, que la communauté internationale garante validait l'opération, il y en avait qui expliquaient qu'il fallait faire machine arrière
en considérant que l'avion avait mal décollé, qu'il s'était disqualifié - que la CENI n'était pas en mesure de conduire le processus à bonne piste! - qu'il fallait amener les il candidats
président de la République à des concertations politiques sous la houlette de l'ONU, de l'UE, de l'UA, etc., comme si le fait de s'être porté candidat président de la République vous faisait
d'office légitimer l'homme!
T. Matotu