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Validation du guide méthodologique harmonisé du CLIP

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Créé le 17-11-2011 à 10 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 17-11-2011 à  15 H 39| AFRIQUEREDACTION PAR:LE POTENTIEL

 



Le Consentement libre informé et préalable (CLIP) est la condition sine qua non du développement des communautés locales et autochtones. Tout porteur de projet doit en tenir compte aussi pour la réussite de ses objectifs. Mais, l’obtention du Clip requiert une approche standard pour éviter toute escroquerie dans la conquête de ce consentement. Cette conviction a amené le WWF à appuyer le développement d’un guide méthodologique harmonisé du Consentement libre informé et préalable pour la RDC.

Le Fonds mondial pour la nature (WWF) s’est engagé à appuyer l’accompagnement des communautés locales et peuples autochtones afin qu’ils puissent tirer le meilleur parti du processus REDD+. Et ce, à travers son projet REDD for people and nature (R-PAN) financé par la coopération norvégienne. Pour y parvenir, le WWF est convaincu qu’il faut que les communautés ciblées soient parties prenantes au même titre que les autres par un consentement libre informé et préalable. Voilà pourquoi il s’est investit pour doter la RDC d’un guide harmonisé de mie en œuvre du CLIP dans le cadre de la REDD+. Ce document qui est aussi valable pour tout porteur de projet de développement des communautés locales et autochtones, a été soumis à la validation de toutes les parties prenantes du processus REDD+ au cours d’un atelier organisé du 14 au 15 novembre 2011 au centre Caritas à Kinshasa.

L’atelier a permis de réunir les parties prenantes au processus REDD+ pour amender et ensuite valider le draft de ce document qui se pose comme un outil pratique pour faciliter le dialogue entre les communautés et les promoteurs des projets, y compris les entreprises et les bailleurs de fonds. «Dans le processus REDD+, nous tenons compte de la participation effective des communautés locales et autochtones d’autant plus que les projets se réalisent à l’intérieur du pays et dans des communautés bien précises. Dans le temps, il a été constaté que les porteurs de projet ne les consultaient. Les communautés, à leur tour, ne s’appropriaient pas non plus leurs projets. D’où dans le processus REDD+, il est devenu impérieux d’informer les communautés, de susciter leur adhésion et leur participation au projet par un consentement libre», a déclaré M. Flory Botamba chef de projet R-PAN pour justifier la démarche de WWF. Selon lui, le document constitue un guide pour aider les porteurs des projets à obtenir le CLIP après de la communauté cible. «Ils doivent suivre les étapes proposées par le document s’ils veulent obtenir l’adhésion de la population», a-t-il précisé.

Pour développer le document, le WWf a recouru à un consultant, M. l’abbé Willy Loyombo qui a réfléchi sur le draft qui a été soumis aux amendements et à la validation durant les deux jours de l’atelier. Il a été, lui-même, l’animateur principal de l’atelier pour autant qu’il devait non seulement présenter le fruit de ses recherches mais aussi réunir les amendements afin de finaliser le document pour sa validation. Comment a-t-il procédé pour aboutir à cet outil aussi important ? «Le travail n’a pas été réalisé ex nihilo. Cela a été basé sur des expériences d’autres pays, sur une revue littéraire bien fouillée et des enquêtes auprès des communautés cibles du projet R-PAN où j’ai extrait des variantes culturelles communes pour développer le CLIP », a-t-il expliqué.

Pour M. l’abbé Willy Loyombo, l’outil qui a été amendé revêt une grande importance du fait qu’elle se penche sur la participation des communautés dans le processus de développement en mettant en avant-plan son droit de dire oui ou non à un projet.

Saluant le travail abattu par le consultant, M. Flory Botamba a fait savoir, à la clôture, de l’atelier que le document amandé et validé par les parties prenantes au processus REDD+ sera remis au ministère de l’Environnement via la coordination nationale REDD qui va le présenter ensuite au Comité nationale REDD pour qu’il soit enfin reconnu comme un document du gouvernement et opposable à toutes les parties prenantes dont le gouvernement, le secteur privé, la Société civile. M. Flory Botamba a, en outre, souligné que la RDC a l’opportunité de valider ce document qu’il pourra présenter officiellement à la conférence des parties prenantes qui se tiendra dans les prochains jours à Durban.

 


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