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PLACE AU DROIT : Ce délicat dossier Roger Yaghi

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  Créé le 21-11-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le Lundi  21-11-2011 à  14 H 10| AFRIQUEREDACTION :AFRICA NEWS

 

 

Une vraie mésaventure pour le PCA de la Banque Congolaise Les amis à qui il avait tout donné ou presque veulent tout lui prendre par la force via un procès spectaculaire. Le prévenu ne perd pas son sang-froid: il attend toujours qu'Us brandissent les preuves de leurs accusations devant le juge. Sinon, il demande a ce dernier de faire place au droit des lors que son innocence parait indiscutable.

Roger Yaghi est abattu de par la méthode que ses amis d'hier ont utilisée pour lui créer des ennuis mais il ne s'avoue pas vaincu. Toujours aussi soucieux de laver son honneur écorné, il fait valoir que ses accusateurs ont eu et auront du mal à fournir les preuves de leurs affirmations, il demande au juge de dire le droit, rien que le droit. L'appel est lancé par ses conseils qui sollicitent tous l'acquittement de leur client, estimant qu'il n'y avait pas de preuves sur les infractions reprochées à Yaghi. Pour la défense, il s'agit dune cabale, d'un procès de la honte, car aucune pièce n'est venue étayer les griefs retenus à charge de l'accusé.

Cabale et montage, c'est en ces termes que la défense de l'ex-patron de la Banque Congolaise, Roger Yaghi, qualifie le procès qui s'est déroulé au Centre Hospitalier Nganda et dont le verdict sera rendu dans quelques jours! Yaghi n'en revient pas. Ses amis, ses camarades dont il était si fier, envers qui il s'était montré généreux et qu'il a servis les yeux fermés se sont ligués pour le couler. Assigné à résidence, détenu dans des conditions humiliantes dans les geôles des services de sécurité, Yaghi, finalement traîné devant un juge de la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe dans l'affaire inscrite au rôle 20497, se scandalise. Le juge le poursuit pour huit chefs d'accusations. Entre autres, faux et usage de faux concernant le relevé des comptes; faux en écriture pour un montant de USD 10 millions au détriment de la Banque Congolaise; faux en écriture vers un virement fictif dans le compte de son épouse, Florence Kalubi, banqueroute, blanchiment de capitaux... Alors que le gouverneur de la Banque centrale du Congo a confié au Soft International paru le 8 novembre 2011 que «toutes les parties prenantes, à savoir, le gouvernement, à la fois en tant que puissance publique, débiteur et actionnaire, la Banque centrale du Congo, les actionnaires privés de la Banque Congolaise et les banques agréées en tant que parties prenantes, n'ont pas su s'accorder un plan de redressement crédible de la Banque congolaise », Yaghi a été mis sur le gril seul délicat. Et pourtant …! Le ministère a e cependant requis une peine lourde contre Yaghi : 20 ans de servitude pénale. L'affaire a été prise en délibérée. La huitaine intervient donc ce lundi 21 novembre. Yaghi est abattu mais pas vaincu. A l'audience publique du 11 novembre dernier, sa défense a clamé son innocence et crié à une cabale!

Mais où sont les preuves?

Dans sa plaidoirie, elle a rejeté l'une après l'autre les infractions retenues contre son client, s'appuyant sur le fait que le ministère public n'a pu sous-tendre ses accusations par des preuves. L'affaire est au pénal. La' procédure exige des plaignants, en l'occurrence la Banque Congolaise, les preuves de l'accusation. Face à cet argument massue, la défense ne demande rien d'autre au juge que de faire place au droit véritablement patate chaude. «Ça contribuerait à redorer l'image trop ternie de la Justice RDcongolaise», plaide-t-on. Poursuivant sur sa lancée, la défense a présenté la gestion de Yaghi comme exemplaire, la Banque Congolaise ayant été classée meilleure banque commerciale de la RD-Congo en 2008. Pour la défense, la faillite de cette dernière est due aux dettes souveraines de l'actionnaire RD-Congo qui occasionné les difficultés de trésorerie. La situation a empirée avec la désignation par la BCC d'un représentant provisoire pour siéger dans tous les organes de gestion et s'opposer à toutes les décisions contraires aux intérêts du public mais dont la gestion est sérieusement accablée dans un rapport de l'ANR. Et l'un de ses avocats de s'exclamer en coulisses : «La classe dirigeante RDcongolaise est truffée des sangsues, des truands, des gens de mauvaise foi». Dès lors, il s'est mis à titiller toutes les personnalités citées à comparaître mais jamais passées à la barre, le juge estimant que leur intervention était peu importante face à la gravité des griefs à charge de l'accusé, notamment le gouverneur de la Banque Centrale du Congo Jean-Claude Masangu, l'ancien dircab du chef de l'Etat et actuel ministre de la Coopération internationale et régionale Raymond Tshibanda ainsi que l'ancien ministre des ITPR Pierre Lumbi Okongo. «Tous ont, à une certaine période, entretenu des rapports -financiers?- avec Yaghi. Certains doivent de l'argent, beaucoup d'argent à la Banque Congolaise et à Yaghi. Ils veulent lui prendre la force ce qu'il a consenti à leur donner gratuitement», soutient-on.

                                                                                                    Tino MABADA


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