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RDC - Election 2011: Dernière ligne droite, l’accalmie avant la tempête ?

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Créé le 21-11-2011 à 11 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le Lundi  21-11-2011 à  11 H 24| AFRIQUEREDACTION :DIA

 

 

Après les turbulences des 15 jours précédents caractérisés par des appels à la violence, des actes d’intolérance et de provocation, des voies de fait, des discours incendiaires, la situation générale de la campagne semble caractérisée par un apaisement observé au cours de la troisième semaine.

 

La preuve la plus éloquente est cette présence par deux fois dans une même ville, à Goma et à Butembo, de deux principaux protagonistes à la présidentielle en l’occurrence le Président (sortant) Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi. L’absence d’incidents observés lors de ces deux occasions est symptomatique du climat tempéré que prend la campagne électorale à ce stade du processus.

Cette situation peut s’expliquer par le fait que conscients du danger que courait le processus électoral, plusieurs organismes et acteurs sont intervenus pour condamner et stigmatiser ces ‘’agissements’’ en appelant au respect des valeurs démocratiques de tolérance et de paix.

Les appels les plus vibrants sont venus des principaux candidats aux élections qui ont adressé à leurs adhérents ou combattants des messages de non violence.

Il en est de même de l’Union européenne,  de la Belgique, du Conseil de sécurité des Nations Unies, des Etats-Unis et particulièrement du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa.

S’adressant aux acteurs politiques, l’Archevêque de Kinshasa a au cours d’un point de presse  dit : «De grâce, rassurez-nous, rassurez le peuple pour que le peuple vous élise en âme et conscience. Nous voulons à tout prix une République de valeurs et non d’anti -valeurs. Nous tenons à nous rendre aux élections dans le calme, la tolérance, le respect des personnes et de leurs biens, pour des élections apaisées».

Pour la CENI, les voies de fait, les violences, les menaces et les intimidations commises lors des élections ne resteront pas impunis. Son Président a, de ce fait, après avoir rappelé la compétence des juridictions congolaises de poursuivre les infractions commises lors des élections, révélé que « la CENI va inviter une observation de la CPI pour pouvoir suivre tous les cas des violations graves qui se commettraient avant, pendant et après le déroulement du processus électoral en cours ».

Le Ministre de la Justice et Droits humains a adressé une requête dans ce sens au Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) à l’effet  d'envoyer une équipe sur place pour surveiller les élections du 28 novembre.

Enfin, dans une communication faite le 11 novembre 2011, le Procureur de la CPI a affirmé qu’ « il suit avec une extrême vigilance le déroulement du processus électoral en République Démocratique du Congo, où des enquêtes sont en cours depuis juin 2003 ».

«Le recours à la violence ne saurait être toléré » a-t-il dit. « Mon Bureau recense et examine minutieusement les informations convergentes sur des violences tant verbales que physiques auxquelles donnerait lieu la campagne électorale en vue des élections présidentielle et législatives du 28 novembre prochain ».

« Nous veillons à ce que le processus ne soit pas l’occasion de violences ou d’attaques contre les populations civiles. Nous sommes particulièrement attentifs aux informations faisant état d’appels à la haine et à l’exclusion et de violences physiques de la part des différents acteurs politiques à Kinshasa et dans le pays tout entier.», a-t-il affirmé depuis La Haye. « La violence électorale peut aboutir à la commission de crimes relevant de notre compétence. Que nul ne doute de notre détermination à prévenir et, le cas échéant, à poursuivre de tels crimes comme nous le faisons au Kenya ou en Côte d’Ivoire »

« Le processus électoral ne saurait renforcer le sentiment d’impunité de ceux qui seraient responsables de tels crimes mais au contraire doit faire progresser l’état de droit et la lutte contre l’impunité », a-t-il conclu.

Malgré tous ces efforts, des actes de violences et d’intolérance politique de faible amplitude sont toujours observés. Le cas le plus récent est l’interdiction faite par un groupe des jeunes à un candidat à la présidentielle d’entrer et de tenir son meeting politique dans la Ville de Kikwit.

 

Aussi, notre échelle de violences du processus électoral est maintenue au niveau 2 sur 4 c'est-à-dire jaune.

 

La campagne électorale est sur sa ligne droite cette semaine. Il est à souhaité que les acteurs politiques vont jouer jusqu’au bout un jeu loyal et franc pour l’aboutissement heureux du processus électoral. Le plus dur reste à faire : Accepter les résultats issus des urnes dans la sportivité. En cas de contestation, faire recours aux mécanismes légaux mis en place sur base des données fournies par des témoins accrédités qui ont effectivement assisté aux différentes opérations électorales pendant et après le vote. Ceux- ci devraient signer les procès- verbaux des résultats du bureau où ils ont œuvré.

Nous disons NON A LA VIOLENCE comme mode de contestation des résultats électoraux.

 

Christian Hemedi

Président du Conseil d’Administration de la Coalition nationale pour la CPI

Président de l’Association pour la Renaissance des droits humains au Congo


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