Créé le 23-11-2011 à 06 h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 22-11-2011 à 17 H 10| AFRIQUEREDACTION : LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE
Plusieurs chantiers sont à différents niveaux de réalisation, depuis l'approbation du plan national de préparation du processus, en mars 2011. Une communication
faite le 19 novembre par le ministère de l'Environnement, conservation de la nature et tourisme a souligné la volonté du gouvernement d'accélérer avec le processus de réduction des émissions de
gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (Redd). Pour le gouvernement congolais, en effet, la loi-cadre sur l'environnement, récemment publiée par le
président de la République, pose le principe de l'évaluation environnementale et sociale de beaucoup de projets, y compris les projets en rapport avec les initiatives Redd+.
Selon cette communication du ministère relayée par le Réseau des communicateurs de l'environnement (RCEN), la procédure d'homologation des projets et le registre
Redd associés aux instruments légaux et institutionnels en place constituent des outils fondamentaux pour l'administration publique de s'assurer de l'intégrité environnementale des projets, de
leur cohérence avec la stratégie nationale en cours de développement pour la robustesse du système de carbone. « Cette procédure institue l'intégration des variables économico-sociales et
environnementales comme un préalable majeur avant la validation des projets Redd+ conformément aux standards nationaux sociaux et environnementaux Redd+ en cours de développement », a-t-elle
souligné.
Réalisation des chantiers relatifs au processus Redd
La première phase de la mission d'élaboration des standards nationaux et environnementaux Redd+ a été conduite par la société civile congolaise avec une
participation efficiente des délégués de l'administration, du secteur privé, des chercheurs-universitaires, des experts internationaux et des détenteurs des droits. Elle a bénéficié de
l'appui financier du programme Onu-Redd /PNUE. Cette phase a consisté essentiellement en l'élaboration de la version préliminaire des standards, au renforcement du dialogue entre parties
prenantes, etc. Il est, par ailleurs, souligné que des propositions d'options fondamentales pouvant être creusées, pendant la seconde phase du chantier d'élaboration des standards qui connaitra
une large expérimentation à travers tous les pays, ont aussi été faites.
Les efforts du gouvernement, a indiqué le ministre, vont aussi dans le sens des attentes des populations riveraines et autochtones, qui se focalisent de façon
pressante sur des résultats concrets portant notamment sur l'amélioration des moyens de substance à long terme, le partage équitable des revenus entre les parties prenantes et détenteurs de
droits, le respect des droits, la réduction effective de la déforestation et de la dégradation des forêts, la valorisation des services environnementaux ainsi que l'accroissement et la
préservation de la biodiversité.
Lucien Dianzenza