Créé le 24-11-2011 à 02h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 24-11-2011 à 12H 10| AFRIQUEREDACTION : LE POTENTIEL
Rien à dire, rien à redire non plus. Tout le monde est unanime pour reconnaître que, plus que toute autre chose, c’est d’un atterrissage en douceur dont les
Congolais ont besoin au terme d’un processus électoral qui va, lentement mais sûrement, vers son épilogue. Et ce, en attendant que la CENI organise les autres échéances électorales, notamment les
élections provinciales, locales et municipales prévues pour l’année prochaine.
Lorsqu’on scrute le chemin pris par le processus en cours, on reconnaît qu’il a connu de fortunes diverses. Bien des problèmes se sont posés jusqu’à faire douter de
la capacité de la Commission électorale nationale indépendante à mener à bon port un processus qui n’était pas destiné à connaître un tel sort.
Il faut bien se réjouir que les choses se soient passées sans trop de casse quand bien même, par moments, il y a eu lieu de l’électricité en l’air, faisant ainsi
planer des nuages gris sur les élections présidentielle et législatives.
C’est donc avec raison que, dans l’opinion, l’on s’attend à un atterrissage en douceur du processus électoral. Comment allait-il en être autrement ? Dans tous les
cas, ce serait cracher sur les Congolais que de voir le pays passer à côté de la plaque de ce cheminent surtout qu’il s’agit d’un processus sur lequel les Congolais, dans une très large mesure,
ont placé leurs espoirs. Des espoirs qui se justifient amplement.
Il est vrai que le processus est fait des sentiments qui s’alternent les uns : d’une part, il y a des sentiments d’optimisme ; tandis que de l’autre, il y a des
sentiments d’inquiétudes.
De toute façon, c’est pratiquement sous ce registre-là que se résume la situation qui prévaut dans le pays à quelques heures de la fin de la campagne électorale et
de la tenue des élections couplées, la présidentielle d’un côté et les législatives de l’autre.
Evidemment, au Quartier général de la Commission électorale nationale indépendante, on continue à se montrer serein ; confiant d’avoir réussi le pari électoral. De
l’autre côté de l’opinion, on n’en est pas moins visiblement inquiet.
Inquiet, parce qu’on ne sait pas à quelle sauce on sera bouffé. Et les nouvelles, à ce sujet, ne manquent pas, surtout celles qui font état du mauvais pilotage du
processus électoral par la CENI, dirigée par le pasteur Ngoy Mulunda.
Allégations ou pas, procès d’intention ou pas, accusations gratuites ou pas, il y a quelque part un brin de vérité dans ce qui est avancé ou soutenu de part et
d’autre. «Les affirmations n’ont rien de gratuit ou d’infondé», fait-on prévaloir dans certains milieux où l’on ne demande qu’une seule chose à la CENI : celle de donner au pays des élections
véritablement transparentes, libres et démocratiques.
A la date du 28 novembre 2011, c’est cette partition, et pas une autre, qui devra être jouée à cette occasion. Dans tous les cas, le pays gagnerait sur tous les
plans surtout qu’il s’agit d’un exercice qui en vaut la chandelle comme celui qui fait libre cours à un atterrissage en douceur.