Quantcast
Channel: AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
Viewing all articles
Browse latest Browse all 14381

Tirs dans le centre de Lubumbashi

$
0
0

Créé le 28-11-2011 à 01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |   ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi  28-11-2011 09H 10| AFRIQUEREDACTION : CANOE.CA

 

KINSHASA - Des tirs d'armes automatiques ont retenti peu avant midi dans le centre-ville de Lubumbashi, la capitale de la province du Katanga, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les rafales d'armes automatiques ont provoqué un mouvement de panique dans le quartier Njanja, où de nombreuses personnes se sont mises à courir pour se mettre à l'abri, ont constaté le journaliste et le photographe de l'AFP.

 On ignorait encore la provenance et les raisons de ces tirs.

 Des bureaux de vote ont été incendiés, des bulletins volés, d'autres déjà mis dans des urnes avant l'ouverture du scrutin lundi pour la présidentielle et les législatives en RD Congo, dans la ville de Kananga, fief de l'opposant Etienne Tshisekedi, a-t-on appris de source onusienne et locale.

 Les incidents ont débuté alors que des bureaux de vote tardaient à ouvrir faute de bulletins et d'urnes notamment et ils se sont aggravé après la découverte d'urnes déjà remplies, selon cette source onusienne. Une "quinzaine" de bureaux de vote ont été incendiés, a affirmé à l'AFP un candidat député, présent à Kananga.

 Les Congolais ont commencé à voter dans le calme lundi à 06H00 locales (04H00 GMT) pour la complexe élection du futur président de l'immense République démocratique du Congo (RDC) et de 500 députés.

 Après les violences politiques en fin de campagne, ce double scrutin était annoncé comme à risque, mais il a démarré sans incident majeur, selon des journalistes de l'AFP, à l'exception de l'attaque à l'aube d'un convoi transportant du matériel électoral à Lubumbashi, dans le sud-est du pays.

 Selon une source policière, la police a tiré sur les agresseurs et deux camionnettes ont été brûlées.

 Hormis des retards dus essentiellement à l'absence de matériel électoral qui devait être distribué par la Commission électorale indépendante (Céni), les bureaux de vote ont ouvert à peu près à l'heure.

 Autour de ceux visités par l'AFP, la police était présente mais discrète, même au siège de la Céni à Kinshasa, baptisé «Quartier général de la démocratie».

 En appelant dimanche soir à la télévision les citoyens à aller voter massivement, le président sortant Joseph Kabila avait assuré que toutes les mesures étaient prises pour la sécurité.

 Les premiers bureaux ont ouvert dans l'est à 4h GMT, en raison du décalage horaire dans ce pays grand comme quatre fois la France, puis à 5h GMT à Kinshasa et dans l'ouest.

 Selon un photographe de l'AFP, il y avait peu de monde dans le principal bureau de vote de Lubumbashi quatre heures plus tard.

 «Il n'y a pas eu de problème, tout se passe bien, dans le calme», affirme toutefois l'abbé Benoit Tambwe, 50 ans, qui dit avoir voté en demi-heure.

 Plus au nord, dans la province du Kasaï Oriental, fief du leader d'opposition Etienne Tshisekedi, des électeurs de Mbuji Mayi, la capitale provinciale, se sont plaints de l'absence de matériel électoral.

 À Kinshasa, des électeurs ont dû attendre sous la pluie au centre 10 189 à l'école Saint-Georges dans le quartier Kintanbo: craignant des fraudes, les nombreux «témoins» des partis politiques voulaient occuper les deux seuls sièges réservés pour eux dans le bureau.

 À Mbuji Mayi, la capitale du Kasaï Oriental (centre) et fief du dirigeant d'opposition Etienne Tshisekedi, des rumeurs de fraude circulent aussi.

 «Dans mon bureau de vote, des agents de la Céni sont arrivés avec des sacs à dos accompagnés de policiers, on a trouvé des bulletins cochés au nom du président», affirme à l'AFP Patrick Kalombo Tshilobo

 Chargée de distribuer bulletins et urnes dans près de 64 000 bureaux, la Céni a assuré dimanche qu'elle l'avait fait «à 99%», affirmation difficile à vérifier dans les contrées reculées et lointaines.

 Les bureaux ferment officiellement à 16h GMT, mais pourraient être rester ouverts plus tard du fait des retards logistiques.

 Onze candidats, dont le président sortant Joseph Kabila, briguent la présidence, et près de 19 000 les 500 sièges de l'Assemblée nationale.

 Après l'assassinat de son père Laurent Désiré en 2001, Joseph Kabila avait été installé dans le fauteuil présidentiel, et finalement élu en 2006.

 Face au grand favori, l'opposition se présente en ordre dispersé.

 Le patron de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi, 78 ans, n'a pas réussi à rassembler les autres concurrents sur son nom face au président sortant qui a disposé de gros moyens et des medias d'Etat durant tout le mois de la campagne électorale.

 Ni le mobutiste Léon Kengo, 76 ans, président du Sénat, ni Vital Kamerhe, 51 ans, ex-président de l'Assemblée nationale et ancien proche de Kabila devenu opposant déclaré en 2010, n'ont souhaité se ranger sous la bannière de Tshisekedi.

 Dimanche soir, Joseph Kabila a rappelé l'enjeu selon lui du scrutin: «Notre pays vient de loin, d'une situation de guerre et de conflits en tous genres (...) Cette élection est un scrutin «pour la stabilité et l'avenir», pour ne pas «revenir à la case départ».


Viewing all articles
Browse latest Browse all 14381

Trending Articles