Créé le 29-11-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 29-11-2011 11H 40| AFRIQUEREDACTION : RADIOOKAPI
Les opérations de vote ont démarré, lundi 28 novembre, dans une certaine confusion dans quelques centres de vote de la province de l’Equateur. A Mbandaka notamment, certains centres de vote ont été délocalisés sans que les électeurs en soient informés. Au centre de vote de l’Institut Moteyi de cette ville, les électeurs ont lapidé les agents électoraux soupçonnés de corruption, après le passage du gouverneur de province.
Au moins deux centres de vote de Mbandaka représentant une vingtaine de bureaux de vote ont été délocalisés. Les électeurs qui s’y étaient inscrits ne se sont pas retrouvés, n’ayant pas été avisés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
La même situation s’est produite au secteur de Karawa, dans le territoire de Businga, où deux centres de vote ont été délocalisés.
Au quartier Basoko, trois heures après l’ouverture des bureaux de vote, les scrutins n’avaient pas encore commencé. Les présidents des bureaux de vote et les assesseurs refusaient de montrer aux électeurs et témoins des candidats le fonds des urnes avant le vote. «Alors, personne ne votera dans ce centre de vote», scandaient les électeurs.
Au centre de vote de l’Institut Moteyi, où le gouverneur Jean Claude Baende, est allé voté, un autre incident s’est produit. Avant qu’il ne vote, on a dû faire sortir tous les observateurs et témoins, à l’exception des témoins de son parti, l’Alliance des démocrates humanistes (ADH) et du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), une autre formation politique alliée de la Majorité présidentielle (MP).
Après son départ, les électeurs en colère, qui soupçonnaient là un bourrage des urnes, ont lapidé les présidents des bureaux de vote et leurs assesseurs. La police a dû intervenir pour rétablir l’ordre.
Dans un bon nombre de centres de vote, certains témoins des partis politiques ont été interdits d’accès, selon des témoignages recueillis sur place.