Créé le 29-11-2011 à 10h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 29-11-2011 14H 40| AFRIQUEREDACTION : LE PHARE
Le chef de centre de vote du Centre de formation professionnelle de Bandalungwa, à côté de l’Eglise ACK, a été tabassé par les électeurs, puis amené à la Police.
Tout se résume à un problème de communication. Pour les électeurs, il avait plus de 200 bulletins de vote déjà cochés au nom d’un candidat.
Comme il n’a pas pu bien communiquer avec les électeurs, ces derniers, bien dressés contre la tricherie, ont cru tout simplement que c’est quelqu’un qui venait pour
tricher. Tout le monde s’est rué sur lui et l’ont tabassé.
Selon le président du bureau de vote où les faits se sont produits, le chef de centre distribuait les bulletins dans les différents bureaux de vote. Il pense qu’il
a mal communiqué avec les électeurs qui s’empressaient déjà pour voter. Malgré le gilet de la CENI qu’il, portait, comme il avait entre ses mains plusieurs bulletins de vote, il a été pris pour
un tricheur et passé à tabac.
La conséquence de cette situation est le déficit des bulletins de vote dans certains bureaux de ce centre de vote. Dans le bureau D par exemple, il n’y avait que
300 bulletins de vote pour la présidentielle alors que l’on y attendait 333 électeurs. Dans un autre, pour le même nombre d’électeurs, il n’y avait que 300 bulletins de vote pour les
présidentielles, et 300 pour les législatives.
Dans un bureau de vote de ce centre, le président nous a déclaré que pour les législatives au lieu de 60 bulletins par paquet, il n’a trouvé que 50 et l’a fait
remarquer aux témoins. Donc, certains paquets ne contenaient pas le même nombre des bulletins.
Lemba : scrutin dans le noir à la paroisse de la Résurrection
C’est pratiquement dans le noir que les électeurs des bureaux de vote de la paroisse de la Résurrection ont à eu à voter. Il faisait noir et ils avaient des
difficultés à voir les candidats surtout ceux des législatives.
C’est une situation inexplicable dans la mesure où la CENI avait remis à chaque bureau de vote du matériel pour éclairer la salle si le besoin se faisait
sentir.
Certainement que les lampes et les piles remises par la CENI n’ont pas pu atteindre tous les bureaux de vote.
Par ailleurs, la jeep d’un membre du gouvernement provincial dont la présence n’a pas été appréciée dans le voisinage d’un bureau de vote, a été saccagée. A Mont
Ngafula, on a déploré l’épuisement des bulletins de vote au CS Les Gaunalielles. Les votants ont été aiguillés vers le CS Espoir.
Jean-René Bompolonga