Créé le 30 -11-2011 à 03h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 30-11-2011 10H 40| AFRIQUEREDACTION : LE POTENTIEL
La Nouvelle Société civile congolaise (NSCC) réclame au gouvernement plus de mesures de sécurité pour ses membres. Cette requête a été formulée, le samedi 26
novembre, par le coordonnateur national adjoint de cette plateforme, Robert Kabakela, lors d’un point de presse qu’il a animé dans son bureau situé dans la commune de Kasa-Vubu. La demande est
consécutive à la tentative d’enlèvement de son secrétaire exécutif, Henry Tosenge.
Relatant les faits tels qu’ils se sont passés, le coordonnateur adjoint de la NSCC, a indiqué que tout a commencé le mercredi 23 novembre 2011 à 7 heures 45, alors
que Henry Tosenge sortait de son domicile, pour se rendre au siège de cette Asbl, sous une pluie battante. Soudainement, il voit stationnée en diagonal de son domicile, une jeep couleur bleu
nuit, de marque Nissan, sans plaque d’immatriculation. L’occupant à côté du chauffeur baisse la vitre et propose au secrétaire exécutif de la NSCC de l’accompagner à son bureau à Kasa-Vubu. «
Quel bureau ? », s’est interrogé Henry Tosenge, en réplique à la requête de son interlocuteur. «Votre bureau », a répondu le propriétaire de la jeep, avant de préciser : «Vous travaillez avec
Jonas Tshiombela, n’est-ce pas ? ». Ayant vite compris qu’il était en face de personnes hostiles, le secrétaire exécutif de la NSCC a couru pour rentrer chez lui.
Une haute sécurité pour Jonas Tshiombela
Face à cette situation on ne peut plus inquiétante, la Nouvelle Société civile congolaise a rendu publique sa déclaration dans laquelle elle prend , pour la énième
fois à témoin, l’opinion tant nationale qu’internationale sur l’insécurité qui pèse sur ses membres notamment ceux qui sont en mission dans les provinces ; dans la même déclaration, le réseau
regroupant près de 200 associations sans but lucratif réclame au gouvernement de la République démocratique du Congo plus de mesures de sécurité à ses membres en général, et, particulièrement
pour son coordonnateur national, Jonas Tshiombela Kabiena, « qui doit être hautement sécurisé, vu les menaces qui ont pesées sur lui, et la référence à sa personne faite par ces inconnus le
mercredi 23 novembre 2011, lors de la tentative d’enlèvement du secrétaire exécutif national» ; par ailleurs, la NSCC « condamne le climat d’insécurité organisé par les ennemis du peuple
congolais en cette période électorale : c’est le cas du lâche assassinat du député provincial Marius Ngangale, du Mouvement de libération du Congo (MLC) et bien d’autres anonymes ».
La NSCC réclame à ce sujet, l’ouverture d’une enquête responsable et sérieuse par les autorités judiciaires. Ce, dans le souci de sécuriser tous les acteurs sociaux
impliqués dans le processus électoral 2011.
Au Parlement, cette structure demande de convoquer, toute affaire cessante, une plénière afin d’interpeller les ministres de la Justice et des Droits humains ainsi
que son collègue de l’Intérieur. Ce, pour n’avoir pas tous assuré le droit à la sécurité des personnes.
B. Ipan