Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 02-12-2011 07H 00| AFRIQUEREDACTION : LE POTENTIEL
Des personnes en civil non autrement identifiées ont arrêté hier des vendeurs des journaux au croisement de l’avenue de la Libération (ex-24 novembre) et le
boulevard du 30 Juin. Armes en mains et, en un laps de temps, elles ont raflé tous les journaux et embarqué les vendeurs à bord d’une jeep blanche qui a pris la direction de l’avenue de
Libération vers le Collège Boboto.
La séquence a été tellement courte qu’il a été difficile de comprendre la vraie raison de cette rafle. Mais, selon les témoins de l’événement, ce sont certainement
les titres autour du processus électoral qui seraient gênants. Mais si tel est le cas, est-ce de cette manière qu’il faut se comporter lorsqu’on sait que la République démocratique du Congo
aspire à un Etat de droit et que la presse congolaise dispose des structures de sanction en cas de flagrance. En plus, les vendeurs des journaux n’y sont pour rien. Une maison de presse qui se
respecte a un siège et des responsables. La liberté de presse étant garantie, le comportement des personnes susmentionnées à l’endroit des vendeurs des journaux ne s’explique pas. D’ailleurs,
dans l’une de ses récentes interventions, le président du Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), s’est déclaré satisfait du comportement de la presse congolaise durant
cette période électorale.