Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 02-12-2011 16H 46| AFRIQUEREDACTION : OBSERVATEUR
Le Salon Lubumbashi du Grand hôtel Kinshasa a été hier jeudi 29 novembre au centre d'un grand rendez-vous. Les organisations congolaises d'observation électorale
regroupées au sein de 4 réseaux d'observation électorale à savoir : le Réseau d'observation des confessions religieuses " ROC ", le Réseau national pour l'observation et la surveillance des
élections au Congo " RENOSEC ", le Cadre permanent de concertation de la femme congolaise " CAFCO ", le Conseil national de la jeunesse " CNJ " ont fait devant la presse un rapport préliminaire
de l'observation des élections du 28 novembre 2011.
Dans ce rapport, il apparaît clairement que les associations congolaises ne sont pas demeurées en reste. Comme leurs homologues de l'Ua (Union africaine) l'Ue
(Union européenne), de le SADC, de la COMESA>, de la CPGL, de la CETA et j'en passe, elles ont aussi déployé sur terrain des observateurs nationaux lors des scrutins du 28 novembre. Ces 29.082
observateurs déployés à travers le territoire national ont fait " une observation systématique dans les bureaux de vote et de dépouillement ainsi que dans les centres locaux de compilation des
résultats (CLCR).
De cette observation découle des remarques relatives au cadre organisationnel, au déroulement des opérations c'est-à-dire la campagne électorale, les scrutins
(points positifs et négatifs) etc.
Pour les observateurs nationaux, l'observation sur terrain a mis à nu le retard pris dans la mise en place des instruments juridiques et institutionnels nécessaires
à l'organisation des élections. Quant à la campagne électorale, ferons remarquer les observateurs nationaux, elle a été marquée par de violence et outrages aux candidats. Elle a été caractérisée
par la résurgence d'antivaleurs telles que la corruption, le clientélisme électoral etc. sans oublier l'annulation in extremis des meetings de clôture de campagne électorale à
Kinshasa.
Les scrutins n'ont pas échappé à la loupe des observateurs nationaux. Ceux-ci ont relevé des points positifs et négatifs dans l'organisation des scrutins. Parmi les
points positifs : l'organisation part la CENI des élections à la date du 28 novembre, l'engouement populaire, la hausse des candidatures féminines par rapport à 2006, la présence des témoins
beaucoup plus nombreux qu'en 2006, la présence de plusieurs mission d'observation etc.
Les faiblesses à mettre au compte des points négatifs, les observateurs nationaux ont épinglé entre autres : l'ouverture tardive des bureaux, la délocalisation de
certains bureaux ; ce qui a causé bien de tracas à certains électeurs, l'absence de documents de travail dans les BVD. L'insécurité dans certaines circonscriptions électorales a été aussi
relevée, la violence et les destructions observées dans certains centres ou l'on a carrément saccagé et brûlé les bulletins et kits électoraux. Et ceci dans plusieurs coins de la
République.
Pour les observateurs nationaux, " la carence en éducation civique et électorale pourrait expliquer " certains comportements inappropriés " observés au cours de ces
scrutins du 28 novembre.
Quant aux acteurs politiques, disent les observateurs nationaux, ils ont " un effort à fournir pour le respect des principes démocratiques et des accords signés en
vue de garantir l'intérêt supérieur de la nation."
" La RDC étant une démocratie naissante à consolider, l'acceptation des résultats électoraux par toutes les parties prenantes au processus est capitale " ont conclu
les observateurs nationaux dans leur rapport préliminaire de l'observation des élections du 28 novembre 2011.
Philippe Mbayi Wete