Créé le 02 -12-2011 à 07h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 02-12-2011 20H 17| AFRIQUEREDACTION : LA TEMPETE DES TROPIQUES
De son côté, la mission nationale conjointe d’observation électorale relève les bons et mauvais points des élections présidentielle et législatives du 28 novembre
en République Démocratique du Congo. Dans une “déclaration préliminaire” rendue publique hier jeudi 1 et décembre 2011, les organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme de
la République démocratique du Congo ont appelé la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à proclamer le candidat réellement élu par le peuple congolais au terme de l’élection
présidentielle du 28 novembre dernier.
Pour les ONGDH de la RDC, le non respect de la volonté du peuple peut amener celui-ci à user de ses droits conformément a l’article 64, premier paragraphe. de la
constitution qui dispose: “Tout Congolais a le droit de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prendre pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la
présente constitution
Selon la source, ces ONGDH, tout en prenant acte d’irrégularités et de multiples tentatives de tricheries ainsi que de dénonciations y afférentes, rappellent à
l’Etat congolais sa mission régalienne de protection du peuple sur l’ensemble du territoire national. Par ailleurs, les organisations non gouvernementale de défense des droits de l’homme de la
RDC qui ont suivi et suivent avec attention le processus électoral de 2011, remercient le peuple congolais pour avoir participe massivement aux élections du 28 novembre 2011 et de sa vigilance
tous azimuts. Cela, notent les signataires de la “déclaration préliminaire “, démontre l’expression de sa maturité. Pour assurer son avenir.
Les points positifs et négatifs des élections du 28 novembre
Par ailleurs, plutôt pendant la journée d’hier jeudi, la Mission nationale conjointe d’observation électorale a rendu public son rapport préliminaire de
l’observation des élections du 28 novembre 2011. Aux termes de ce rapport préliminaire, la mission nationale conjointe d’observation électorale composée du Réseau d’observation des confessions
religieuses (ROC), du Réseau national pour l’observation et la surveillance des élections au Congo (RENOSEC), du Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO) et du Conseil
national de la jeunesse (CNJ), a relevé les points positifs et négatifs des élections du 28 novembre dernier.
Parlant des points positifs, la mission nationale d’observation note notamment qu’en dépit de réelles difficultés liées notamment au déploiement tardif du
dispositif logistique, la CENI a réussi à organiser les élections présidentielle et législatives le 28 novembre 2011 comme prévu.
Elle retient également que le scrutin a connu un véritable engouement populaire tandis que la composition des bureaux de vote à bien tenu compte de la parité homme/
femme; les candidatures féminines ont connu une augmentation par rapport à 2006. Plusieurs missions d’observation tant nationales qu’internationales ont été présentes sur le terrain et ont
observé le scrutin.
Au-delà de ces éléments positifs pour lesquels la mission apprécie le travail des uns et des autres, les observateurs nationaux comme bien d’autres ont constaté que
les scrutins ont été émaillés d’irrégularités et connu quelques problèmes assez sérieux.
Il s’agit notamment de l’ouverture tardive de certains bureaux de vote, de la délocalisation de certains autres ou de leur inexistence physique, de la circulation
des bulletins de vote en dehors du circuit autorisé par la CENI.
La mission a également relevé l’absence de documents de travail dans les bureaux de vote, l’insécurité et la panique dans certaines circonscriptions, la panique
liées aux tirs aux armes à feu, les scènes de violences et de destructions sans oublier la violation de la loi électorale par les candidats.
CIKO