Créé le 03 -12-2011 à 04h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samdedi 03-12-2011 04H 09| AFRIQUEREDACTION : ROGER BONGOS
Le match doit se jouer comme on le sait entre deux candidats, le président sortant Joseph Kabila et l'opposant historique Etienne Tshisekedi. A eux deux, ils devanceraient nettement les neuf autres candidats à la présidentielle du 28 novembre en RD Congo, selon les résultats partiels annoncés vendredi par la Commission électorale (Céni) et portant sur 15% des quelque 64.000 bureaux de vote. Pourquoi se faire du mouron d'autan plus que la situation n'est pas alarmante !!!
Sachez que Ngoy MULUNDA est pris dans son propre piège en disant aux candidats à la législature et présidentielles, qu'ils connaîtront leurs sorts, au soir de fermeture des bureaux de vote. Chose faite ! Tout le monde est au courant des résultats...
Les témoins de tous les candidats étaient aussi vigilants comme on surveillerait le lait sur le feu. Tous les QG de partis politiques ont leurs résultats. Pourquoi, nom d'une pipe, se torturer sur l’éventualité d'une victoire de Joseph KABILA ? Or, ce malheureux candidat à sa réélection est placé très loin par rapport à son challenger qui caracole en tête comme il est démontré encore une fois de plus dans le carnet de Colette Braeckman paru au journal « Le soir » avec un titre évocateur : Tshisekedi en tête dans six provinces.
Si Colette Braeckman se donne le luxe de publier en espace de deux jours des articles qui discréditent Joseph KABILA, sachez que la Belgique, Les Etats Unis et la France, viennent de déchirer la partition de musique que KABILA s'amuse à jouer avec des fausse notes habituelles.
Dans son carnet Colette dira comme tout observateur averti y compris Afrique Rédaction que les 6 grandes villes sus mentionnées sont tombées dans les escarcelles de Monsieur TSHISEKEDI WA MULUMBA. Il s’agirait de la ville-province de Kinshasa, de la Province de l’Equateur, du Bandundu, celles de deux Kasaï, le Bas Congo et dans une partie du Katanga.
Résultats partiels donnés par la CENI 15%
On trouverait la légitimité de vos craintes sur une éventuelle défaite du candidat qui a utilisé le seul slogan valable pour sa campagne, le peuple d'abord ?
Toute raison gardée, il va falloir tempérer, ses ardeurs, ses émotions et passions et de se concentrer sur la suite des événement, pour un virage qui sera négocié dans les conditions optimales...
Pour dissiper les inquiètes de Congolais qui depuis la publication des résultats partiels se lancent dans de prises des anxiolytiques pour trouver un semblant de sérénité, il n'en est rien ! Que du vent !!!
Et selon les chiffres donnés par le président de la Céni, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, Kabila est notamment en tête dans les provinces du Katanga, Bandundu, Maniema, Province Orientale, au Nord et au Sud Kivu, des régions traditionnellement favorables. Tshisekedi mène au Bas Congo, dans l’Équateur, les Kasaï occidental et oriental, a-t-il poursuivi.
Seuls les résultats de 9.746 des 63.835 bureaux sont connus, a précisé le pasteur Mulunda, et le taux des bureaux de vote dépouillés varie en fonction des provinces.
Ces résultats partiels ne prennent pas en compte Kinshasa, une ville plutôt favorable à Tshisekedi avec 3,3 millions d'électeurs et où moins de 1% des bureaux ont été compilés.
A quoi bon de se faire du mauvais sang sur cette tempête dans un verre d'eau ! Étienne Tshisekedi est donné gagnant. Cette quiétude se remarque sur l’attitude du chef du parti UDPS à la personne E, TSHISEKEDI et son secrétaire général qui a appelé les Congolais au calme ! Qui est plus royaliste que le roi, lève le son petit doigt.
Une chose est cependant certaine, la diaspora Congolaise joue un rôle capital sur ces élections à la lumière de ce que "le président pasteur" Ngoy MULUNDA a déclaré à la presse lors de sa dernière conférence de presse. Il dira en ce terme : " La Céni a justifié cette anticipation de 4 jours des premiers résultats sur son calendrier originel par des "rumeurs sur l'internet, propagées par des personnes non autorisées". "On ne pouvait pas garder le silence", a déclaré à la presse. Et, il insistera sur le caractère partiel de son travail de dépouillement 1/7.
La Cour suprême doit annoncer les résultats définitifs le 17 décembre et le nouveau président prêtera serment le 20. Tout le monde est convaincu de la victoire incontestée d'Etienne TSHISEKEDI.
La décision de la Céni d'accélérer son calendrier témoigne d'une inquiétude grandissante, accentuée vendredi par un rapport de l'ONG Human Rights Watch (HRW) selon lequel au moins 18 civils ont été tués et une centaine grièvement blessés principalement par les forces de sécurité entre le 26 et le 28 novembre, jour du vote.
Cela prouve à escient que le président sortant n'a pas la caution de la communauté internationale encore moins de la population qui l'a sanctionné sur toute l'étendue du territoire Congolais. Aucun président au monde ne souhaiterait poser en photo de famille avec cet individu qui massacre la population pacifique.
Selon HRW, la plupart des victimes, dont 14 à Kinshasa, ont été tuées "par des soldats de la Garde Républicaine", l'ex-garde présidentielle.
"Les forces de sécurité devraient protéger les populations et non attiser la violence", a déclaré Anneke van Woudenberg, chef analyste Afrique à Human Rights Watch.
Selon l'ONG, le plus grave incident s'est déroulé au dernier jour de la campagne électorale, lorsque des partisans de Tshisekedi rassemblés à l'aéroport international Ndjili de Kinshasa, voulaient accompagner leur leader pour son dernier grand meeting au centre-ville.
La police a tenté de séparer ces militants et ceux de Kabila, qui attendaient aussi leur candidat. Mais ensuite, selon HRW, la Garde républicaine est arrivée pour venir chercher M. Kabila, "certains soldats ont tiré en l'air, d'autres directement sur la foule des opposants".
Selon HRW, "au moins 12 partisans de l'opposition et des passants" ont été tués et 41 autres ont été blessés par balles".
"Les élections ne constituent pas une excuse à des soldats qui tirent au hasard dans la foule, et les autorités doivent immédiatement suspendre les responsables de cet inutile bain de sang", a souligné Anneke van Woudenberg.
Roger BONGOS