Créé le 03 -12-2011 à 13h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samdedi 03-12-2011 16H00| AFRIQUEREDACTION : CONGOINDEPENDANT
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Aux abois, le président sortant "Joseph Kabila" aurait-il désormais pour modèle de référence les régimes totalitaires et policiers d’Iran et de la Syrie? Depuis quelques jours, des Congolais de l’étranger se plaignent des difficultés à joindre certains coins de leur mère-patrie au téléphone. Ceux qui arrivaient à joindre leurs correspondants affirment avoir entendu des "clics" ou "d’autres voix" comme si la conversation était écoutée par des oreilles indiscrètes. Au cours de la soirée de vendredi 2 décembre, les accros du téléphone portable ont tenté sans succès d’émettre un banal "SMS". A Kinshasa, seuls les détenteurs de "Mobile" de marque Blackberry ont été en mesure de contourner l’obstacle. "Je n’arrive pas à envoyer ou à recevoir des messages SMS", écrivent des Kinois par courrier électronique. Ce samedi à 10 heures, la rédaction de Congo Indépendant a envoyé un SMS à un correspondant kinois. Le message n’est jamais arrivé. "Joseph Kabila" et ses sbires ont manifestement levé l’option de verrouiller la liberté de communication de la population congolaise. Dans une déclaration faite jeudi 2 décembre, Mathieu Mpita, rapporteur de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), fustigeait les "rumeurs en circulation sur Internet". On apprenait également que le site de la Ceni aurait été "piraté". Par qui? Après la messagerie "SMS", le potentat de Kinshasa et ses "cyber-terroristes" vont-ils s’attaquer à l’Internet ainsi qu’aux communications téléphoniques?
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