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Il s'est moqué de l’Etat congolais : Le tristement célèbre libanais Ghassan DAKHLALLAH expulsé de la RDC !

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Créé le 09 -04-2011 à 01h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |  ACTUALITE | RDC | Mis à jour le samedi 09 -04-2011 à  01h20 | AFRIQUE REDACTION

PAR : FORUM DES AS

 

image Luzolo Bambi Lessa - Le ministre de la Justice et des Droits humains

 

Huit opérateurs économiques de nationalité libanaise viennent d’être expulsés de la République Démocratique du Congo. Constituée en un Réseau maffieux actif, pour le moins, tranquillement depuis des années, cette nébuleuse a été finalement démasquée par les services compétents. Depuis hier, ils sont expulsés du sol congolais, sans aucune forme de procès. Il leur est reproché entre autres, le trafic d’influence, la maffia… Parmi eux, le tristement célèbre Ghassan, un personnage qui s’est illustré dans les spoliations des espaces verts, l’occupation anarchique du Park de Boeck, des constructions sur des terrains relevant du patrimoine public. Il serait impliqué dans plusieurs dossiers dont celui des magasins pavillonnaires qui, à une certaine période, avait fait grand bruit à Kinshasa.

D’autre part, des Ouest- africains, au nombre de 163, seront évacués ce vendredi 8 avril 2011. Certains parmi eux sont des refoulés de l’Angola qui tentaient d’y répartir. Mais, s’était sans compter avec la vigilance de la police des frontières de la DGM qui, sur instruction de la hiérarchie, est déterminée à mettre fin aux mouvements migratoires frauduleux entre la RDC et ses voisins, particulièrement l’Angola. Ceci est un signal fort lancé en direction des autorités angolaises, dans la droite ligne de la gestion des flux migratoires transfrontaliers entre Luanda et Kinshasa.

Ces expulsions, apprend-on des sources dignes de foi, s’inscrivent dans l’optique de la vaste opération de lutte contre l’impunité initiée par le Raïs qui, loin de se limiter au plan interne, s’intéresse également aux expatriés qui ont choisi la RD-Congo comme leur seconde patrie. Ils devront donc se conformer aux lois de la République chère à Joseph Kabila. Pas de panique ! C’est tout simplement de l’ivraie que l’on tient à séparer de bons grains. Les disciples de Kanaffer, cet autre illustre sujet libanais maffieux sous la deuxième République, sont ainsi avertis.

Quelques étrangers ont été conduits à la frontière jeudi 7 avril 2011. La cérémonie a eu lieu à la DGM. Dans son mot de circonstance le DG de la DGM a déclaré : « La République Démocratique du Congo, on ne le dira jamais assez, a toujours été un pays hospitalier, sous réserve du respect des lois et règlements en vigueur. Cependant, certains expatriés, qui l’ont choisie comme leur seconde patrie, abusant de cette hospitalité, ont cru qu’ils pouvaient se moquer de l’Etat congolais ».

Que reproche-t-on à ces étrangers: GHASSAN DAKHLALLAH, HASSAN, DAKHLALLAH et MOHAMED YASSINE alias ABOU ABBAS et autres ?

Selon la DGM, « ces trois Libanais se sont spécialisés dans la spoliation de plusieurs écoles publiques, d’une partie du Zoo et du jardin botanique ainsi que de plusieurs terrains pour assouvir leur soif de disposer d’un empire immobilier au mépris des normes réglementaires en la matière. Opposés à plusieurs compatriotes dans des conflits parcellaires, ils n’hésitent pas à instrumentaliser  par la corruption plusieurs membres du corps administratif et judiciaire congolais, acquis à leur cause ». La DGm rappelle que l’Assemblée nationale, au sujet d’occupation des terrains des écoles, s’était penchée sur le cas Ghassan. Il constate qu’il y a eu léthargie dans la répression de ces infractions avérées. 

Il était temps que l’Etat agisse. Cela explique cette mesure d’expulsion. La DGM se fonde également sur la recommandation    de l’Assemblée nationale demandant de déclarer Ghassana de « persona non grata ». Car, a-t-il insisté : « Dans cette optique, les expatriés qui ont profité de faiblesses dues à la période sombre ci-haut évoquée pour se comporter en conquérants et qui ont fait fi a l’autorité de l’Etat doivent répondre de leurs actes ». Pour plus d’information sur les expulsés, il faut noter que GHASSAN DAKHLALLAL est né à Kana le 24/11/1955, il est de nationalité libanaise et porte le passeport n° RL 1160195. Il est détenteur d’un visa permanent. HASSAN DAKHLALLAL lui, est né à Kana le 04/01/1954, il est de nationalité libanaise, porte passeport n° RL 1708935. Il est détenteur d’un visa permanent.

MOHAMED YASSINE alias ABOU ABBAS KENAN MOHAMMAD (Syrien) PINO BERNAR.D (Philippins), BELAL HARRAK ALDIS (Syrien), ROI-ITKUMAR GOKDHANDAS (Indien), SHEK RAJAK (Indien), ABRAHAM PAUL (Indien), MOUNIR KHATOUN (Libanais), ISSAAWADA (Libanais), PINO FABIAN (Philippins), MOHAMAD HAMADI (Libanais), HUSSEIN    BADWANI (Libanais), AHMAD NOTAIT (Libanais), HASSAN BAALBAKI (Libanais). Selon toujours le DG de la DGm, « Sous la fausse couverture des associés, ces étrangers se sont abstenus d’obtenir des cartes de travail et des visas y afférents pour travailler au mépris de la loi avec des visas de voyage. Ce statut tronqué de manière délibéré a occasionné un manque à gagner considérable à l’Etat.

Outre les frais relatifs à l’obtention de la carte de travail et du visa de travail, l’Etat n’a pas bénéficié de l’impôt sur la rémunération du personnel étranger. Les intéressés ainsi que leurs employeurs, par cette couverture qui cache une mafia à peine voilée, se sont comportés en marge de la loi et de ce fait, ne peuvent mériter considération de la part de l’Etat congolais ». Par cette reconduite à la frontière de ces étrangers, la DGM entend s’inscrire dans la mise en oeuvre de la politique de tolérance zéro en donnant un signal fort à ceux qui avaient pensé et pensent encore que l’Etat congolais était mort. Plus d’un constate que plus d’une fois on a expulsé des étrangers qui sont revenus par d’autres portes. Pour le gouvernement congolais, en cette période de l’amélioration du climat des affaires, politique chère à Joseph Kabila, il faut s’assurer que tout s’est fait en règle et qu’on n’aura pas demain des procès.

Vivement la moralisation des mœurs !

Ils sont tombés dans le filet des forces de l’ordre. Eux, ce sont les huit Libanais et les cent soixante-trois Ouest­-Africains traqués pour pratiques- peu recommandables. D’après des sources qualifiées, les Libanais ciblés s’illustraient par des malversations financières, par la corruption, par l’occupation anarchique des espaces verts et par des trafics d’influence.

Le cas le plus emblématique dans ces expulsions, ç’est celui de Ghassan. Celui-là même qui avait défrayé la chronique en érigeant des magasins pavillonnaires au sein des installations de l’Agence. Congolaise de Presse (ACP) et aux alentours du Marché central, tout en violant les zones réservées aux jardins botaniques et zoologiques de Kinshasa.

Des étrangers en séjour irrégulier

Le premier de tous, le Libanais Ghassan a quitté la RDC hier jeudi 07 avril 2011 à destination de son pays d’origine. Ses autres compatriotes seront expulsés ce vendredi par un vol d’une société aérienne mobilisé par le Gouvernement congolais.

Outre ces Libanais, les 163 Ouest-Africains frappés de la mesure d’expulsion quittent aussi le Congo aujourd’hui. Il leur est reproché leur séjour irrégulier sur le sol congolais. Parmi eux, plusieurs refoulés d’Angola qui ont jugé mieux de se replier en RDC en vue de retourner  au pays d’Edouardo Dos Santos le moment venu. On y retrouve aussi des sujets ouest-­africains qui voulaient gagner l’Angola en passant par la RDC.

Démarche de moralisation des moeurs

Il sied de signaler que ces expulsions sonnent comme un signal fort adressé à Luanda, probablement pour raffermir les relations de bon voisinage avec Kinshasa. Mais dans la globalité, ces expulsions s’inscrivent dans le cadre de la  deuxième phase de l’opération « Tolérance zéro » initiée par la haute autorité du pays.    

Pour rappel, dans cette dynamique de moralisation des moeurs, on a noté les arrestations des ministres du gouvernement central et d’un ministre de l’Exécutif présidentiel. L’opération diligentée a aussi contribué à la mise à la disposition de la justice des mandataires publics, des hauts fonctionnaires de l’Etat, des magistrats, des agents de la douane...

La Prosperite/L’Avenir/Forum des As


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