Créé le 05 -12-2011 à 06h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 05-12-2011 12H37| AFRIQUEREDACTION : LE POTENTIEL
Les élections couplées du 28 novembre dernier n’ont pas été organisées à Bomongo. Préoccupés, les candidats à la députation nationale de cette circonscription
électorale de l’Equateur réclament l’organisation de ces scrutins. Les électeurs de la circonscription de Bomongo, dans la province de l’Equateur, n’ont pas voté. C’est le cas des centres de vote
de Bobangi 1 et Bobangi 2. Cinq jours après la tenue du scrutin présidentiel et législatif du 28 novembre, les candidats à la députation dans cette circonscription réclament l’organisation du
scrutin.
Dans les centres de vote Bobangi 1 et Bobangi 2, les électeurs ont refusé de se rendre aux urnes parce que les agents des bureaux de vote s’étaient présentés sans
procès-verbaux ni fiches des résultats, indiquent des témoins, cités par radiookapi.net.
La même situation était observée dans la circonscription électorale de Bumba où l’on n’a pas voté non plus aux centres de vote de Bongolu-Yanzeka, Yelebo, Yangenga
et Ebobi, signale le candidat député Mokoha.
D’autres candidats députés de ces circonscriptions électorales se sont joints à lui pour déplorer cette situation, estimant avoir «perdu des voix injustement». Ils
demandent à la CENI (Commission électorale nationale indépendante) d’organiser les législatives nationales dans ces centres de vote.
Le secrétaire exécutif provincial de la Ceni/Equateur, Jean-Pierre Makakaro, invite les candidats lésés à saisir la Cour suprême de justice.
« Les candidats qui sentent qu’ils ont perdu une partie de leur électorat et surtout parce que la plupart d’entre eux nous disent que l’élection ici se fait parfois
sur base de représentativité ethnique et que quand on est majoritaire dans un groupement qui n’a pas organisé les élections, ils se sentent d’avance perdants et qu’il faudrait faire justice. Mais
on ne peut pas reprendre les élections sur l’appel d’un candidat. Pour le moment, nous les exhortons le plus rapidement possible à saisir la Cour suprême de justice, l’instance habilitée à
trancher les contentieux électoraux», a déclaré Jean-Pierre Makakaro.
Certains observateurs estiment que la demande de ces candidats est peut-être légitime, mais n’excluent pas son caractère tardif. Parce que, ailleurs, la CENI a pu
prolonger les élections en ajoutant soit un, soit deux jours, après la date du 28 novembre. Elle a tenu à ce que tout le monde puisse se présenter devant le bureau de vote et se choisisse son
candidat. Dans le cas de la province de l’Equateur, il y a lieu de se demander pourquoi les candidats députés concernés n’ont pas eu la présence d’esprit pour saisir immédiatement la CENI d’abord
au niveau provincial et ensuite au niveau national.
Il sied de noter que les populations de Mushenge, Domiongo et Pembeyango, dans la province du Kasaï Occidental, n’ont pas eu aussi la chance de remplir leur devoir
civique.