Créé le 06 -12-2011 à01h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 06-12-2011 01H41| AFRIQUEREDACTION : GROUPE RDC GLOBAL VIEW.
Le 6 décembre 2011 rejoint-il les quatre dates les plus critiques de la ténébreuse histoire de la RDC? Pourquoi le
peuple devrait-il imposer un renversement du cour de l'histoire? Cette date répète-il le vécu des quatre autres dates de notre histoire?
À tout le moins, le 5 septembre 1960, une poignée d’individus manipulée par les colonialistes belges et le bureau de la CIA-Léopoldville représenté par Lawrence Devlin
décidait de neutraliser le gouvernement des élus du peule à peine établi. Pour prévenir toute révolution, Patrice Lumumba, le chef de ce gouvernement, a été assassiné.
Cinquante ans après, le peuple congolais croupit encore sous les conséquences de cet ignoble qu'est transfert de légitimité de nos dirigeants, du peuple vers les chancelleries
occidentales.
Le 24 novembre 1965, une poignée d’officiers militaires tombée sous l’influence du lieutenant-général Joseph-Désiré
Mobutu, lui-même manipulé par un Lawrence Devin de la CIA revenu à Léopoldville pour l’opération, renvoyait le chef de l’État congolais, avant de congédier le parlement récemment élu au soufrage
universel. L’histoire retient que le président Joseph Kasavubu, privé des soins médicaux, est mort dans un état de total dénouement et que la tragédie congolaise
découle grandement de l’aggravation des conséquences de la gestion du régime de Mobutu, qui l'avait succdé, et qui se voyait plus comme un gendarme de l’Occident en Afrique centrale que comme
chef de l’État congolais.
Le 17 mai 1997, les Congolais partisans des pourparlers de Lemera ont été installés par des armées étrangères
d’occupation, à Kinshasa, comme dirigeants d’un autre régime fondé sur la légitimité extérieure. Le maréchal Mobutu devait mourir dans un état de total abandon, la révolution du palais du 16
janvier 2001 est venue substituer le contrôle du Congo, jusque-là axé sur une présence physique des armées étrangères sur le territoire, en contrôle axé sur les modes
d’intelligence secrète et de réorientation des équipements, des flux d’échanges et de mouvements financiers en faveur des États frontaliers . Aujourd’hui, même en cas de
relance de la production, il est impossible d’améliorer le standard de vie des Congolais, en raison du volume de transferts des dividendes qu’exige une économie axée sur les contrats
léonins.
En janvier 2007, les élections commanditées par les Européens de Louis-Michel ont achevé d’installer en lieu et
place d’un gouvernement, une équipe Joseph Kabila qualifiée pour la mise sur pieds d’un dominion économique et financier des puissances anglo-saxonnes en RDC. Comme on dit si
bien, lorsque des riches exploitent des pauvres, les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. C'est ce qui se passe aujourd'hui au
Congo. Un vaillant fils du pays, Jean-Pierre Bemba, a été jeté en prison pour enrailler
les chances de renversement du gendarme anglosaxon Joseph Kabila. Le peuple congolais, plongé dans la misère, est sorti des circuits africains et mondiaux de circulation de
revenus. L’équipe Kabila forte de son œuvre de prédation, est devenue riche avec ses partenaires anglo-saxons. Il s’en suit le mépris du peuple et de ses aspirations.
Le 6 décembre 2011, les prédateurs du Congo, de l’Afrique et ceux venus de l’Occident n’ont qu’un seul réflexe, ne
pas renvoyer une équipe qui leur a permis de gagner, de s’enrichir. La misère du peuple congolais ne leur dit rien. Le mépris du peuple atteint des niveaux jamais imaginés. Les
kabilistes ne se limitent plus à mépriser les aspirations du peuple, ils vont jusqu’à mépriser et rejeter ses choix légitimes avec dédain. Il n'est pas impossible qu'un complot soit déjà au
point contre la vie d'Étienne Tshisekedi, l'icône du peuple congolais. C’est donc au seul peuple congolais et à nous, tout seul, qu’il appartient de briser cette fois pour
toute, les chaînes de l'esclavage pour nous faire notre place sur l'échiquier mondial : dire non à l’asservissement (Patrice
Lumumba).
LE 06 DÉCEMBRE 2011, vient-il rejoindre les dates du 5 septembre 1960, du 24 novembre 1965, du 17 mai 1997 et du 16
janvier 2001, comme étape de cette série de hold up de l’État congolais? Le nom de Ngoyi Mulunda vient-il rejoindre ceux de Lawrence Devlin (1960 et 1965), de James Kaberebe (1997) et
d’autres opérateurs des ténèbres qui ont fini par enrailler le bien-être du peuple congolais, coupable de disposer d’un pays où régorge le lait et le miel?
Voici la réponse à cette question : DÉBOUT CONGOLAIS.
Depuis les combattants pour la seconde indépendance dans la diaspora jusqu'aux organisations des
paysans dans l'arrière-pays, passant par les parlementaires débout de Kinshasa, tous, nous allons imposer le
respect de la décision du souverain primaire congolais.
GROUPE RDC GLOBAL VIEW.