Créé le 07 -12-2011 à 01h50 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 07-12-2011 08H45| AFRIQUEREDACTION :Awazi Kasele
Celui qui fut Président de la République, il y a 14 heures, devra désormais répondre de son hold up électoral. Monsieur Joseph Kabila puisque c'est de lui qu'il
s'agit est redevenu justiciable ordinaire, dès mardi 6 décembre à minuit.
En vertu de la charia, le pasteur Ngoy Mulunda, ses complices de la CENI et Joseph Kabila sont passibles du châtiment corporel: se faire
couper la main. Puisque le vol pour le cas qui concerne ces dernier est pluriel , vol de la victoire des 60 millions des congolaises et congolais, une main, deux
mains ou même deux bras de chaque incriminé ne suffisent pas pour la réparation des préjudices que le peuple congolais vient de subir.
Le poste du Chef de l'Etat en RD Congo demeure à l'instant vancant. L'opposition ne peut seulement constater la vacance, elle doit revendiquer son droit
de s'y installer au regard de la gravité de la situation. L'ex président de la République étant impliqué dans le faux qui le disqualifie " fraus omina comruput", les ayant droit,
l'opposition doit aller à la rencontre du pouvoir abandonné.
Peuple congolais, le pouvoir se trouve désormais dans la rue, le pays est assiégé : l'armée quadrille la ville, les deux Kasaï sont sous le couvre
feu. C'est le moment d'agir, de nous lever, de recupérer le pouvoir que l'on vient d'abandonner depuis minuit et réparer la démocratie en panne depuis 10 ans.
N'attendons pas le mot d'ordre d'E. Tshisekedi, Kamerhe et la classe politique acquise à l'opposition. Ces derniers nous regardent, nous observent avant
d'apprécier notre degré de courage. Ils ont été la commande (élus) ne leur demandons pas d'être à la manoeuvre ( peuple). N'avez-vous pas encore vaincu la peur, nous
demanderont-ils.
Où sont passées les personnes se reclamant de la résistance, tournées vers les méthodes fortes. Le moment n'est-il pas venu pour justifier, à la face du monde,
le mérite, le bien fondé de leur intervention ?
En vérité, en vérité, je vous le dis et redis: lorsque la communauté internationale se saisirait de notre problème, que personne ne vienne ici nous crier
: ils nous impose leurs hommes.
J'ai rencontré hier une somalienne, je viens de renconter cet avant midi un magrebin. Tous me déclarent, en substance, que les congolais parlent plus
qu'ils ne sont capables de faire. N'avez-vous pas vu les Tunisiens, Egytiens, Lybiens et autres ? Quand vous avez peur de vous faire tirer les balles et mourir , concluent-ils, attendez vous
que l'on vous impose des dirigeants.
Voilà qui m'a choqué en tant que congolais, voilà qui m'a amusé en tant que musulman dont la religion professe: celui qui meurt pour défense de son pays
il a sur lui la clé de la porte du Paradi. Cela m'amène à comprendre pourquoi Yatollah Komaéïni a neutralisé Sadam Hussein malgré le soutient que ce dernier a bénéficié de la
coalition américano-russe. On a pu voir des vieillards braver l'interdiction qui leur avait été faite d'aller au front en raison de leur grand âge. Tous voulaient mourir martyrs,
tous désiraient la clé de la porte du Paradi.
Debout congolais, l'heure est grave.
Awazi Kasele