Créé le 08 -12-2011 à 05h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 08-12-2011 05H37| AFRIQUEREDACTION :RTL.BE
Le commissaire européen en charge du Commerce, le Belge Karel De Gucht, a reproché mercredi à la communauté internationale de ne pas avoir fait plus pression sur
le président congolais Joseph Kabila pour qu'il maintienne des élections présidentielles en deux tours.
"La communauté internationale aurait dû réagir de manière plus énergique quand Kabila a proposé une élection présidentielle à un tour. C'est une recette pour avoir des difficultés", a-t-il commenté mercredi, alors que la tension monte en RDC dans l'attente de la publication des résultats définitifs du scrutin. "Une élection en deux tours aurait rendu le résultat plus acceptable pour les protagonistes", a-t-il ajouté, lors d'une rencontre avec un groupe de journalistes.
"La communauté internationale aurait dû réagir de manière plus énergique quand Kabila a proposé une élection présidentielle à un tour. C'est une recette pour avoir des difficultés", a-t-il commenté mercredi, alors que la tension monte en RDC dans l'attente de la publication des résultats définitifs du scrutin. "Une élection en deux tours aurait rendu le résultat plus acceptable pour les protagonistes", a-t-il ajouté, lors d'une rencontre avec un groupe de journalistes.
Interrogé sur la régularité de ces élections, l'ancien chef de la diplomatie belge ne s'est toutefois pas prononcé. "Je n'ai pas été observateur! ", fait valoir
M. De Gucht. "Il y a certainement eu des irrégularités, mais je ne sais pas si elles influenceront le résultat de manière décisive. Les observateurs sur place ne le disent pas d'ailleurs",
observe-t-il avec prudence.
A ses yeux, la communauté internationale ne pouvait toutefois se retrancher derrière le principe de souveraineté du Congo lorsque la constitution a été modifiée
afin d'organiser le scrutin présidentiel en un seul tour, plutôt que deux. "Kabila n'aurait peut-être pas changé sa démarche mais... on n'a même pas essayé! La souveraineté, c'est quelque chose
de relatif. Ca ne veut pas dire qu'on peut faire tout et n'importe quoi. Si on ne respecte pas certains principes, on affaiblit la légitimité démocratique", a-t-il conclu. (PVO)
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