Créé le 08 -12-2011 à 06h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le jeudi 08-12-2011 10H25| AFRIQUEREDACTION :
Fini avec les résultats partiels. La décision a été annoncée hier, tard la nuit. Selon un communiqué signé Matthieu Mpita, Rapporteur de la CENI, les congolais sont
invités à attendre carrément la publication des résultats provisoires. C’est donc promis pour ce jeudi 8 décembre, dans la soirée, a laissé entendre ce communiqué. Le taux de compilation a
atteint le seuil de plus de 90 %, selon la CENI dont les membres du bureau sont concentrés sur la réception et la signature des Procès-verbaux des résultats en provenance des différents centres
locaux de compilation disséminés à travers le pays. Depuis le 28 novembre, date de la tenue des élections couplées présidentielle et législatives, la marche des aiguilles de la montre s’est
presque arrêtée. L’attente se fait longue. Et, avec elle, tous les élans irrédentistes ponctués des craintes d’une escalade de la violence. La psychose est générale. Les activités tournent au
ralenti. Chaque matin, tout le monde à Kinshasa et en provinces, observe les faits et gestes des partisans des partis de la majorité et de l’Opposition, avant de tenter de sortir de chez soi. La
tension a tellement gagné les esprits que personne n’expose devant ce vaste champ aux allures d’un rendez-vous de la mort, avant les festivités de fin d’année.
Des incidents marquent cependant ce tournant historique d’une empreinte spéciale. A Kimbanseke, des échauffourées auraient mis aux prises, dans un climat de mésaventure, les combattants de l’Udps et les police nationale. Même si, à ce stade, aucun bilan n’a été officiellement annoncé, il n’en demeure pas moins que ces incidents, du reste, évitables si tous les congolais regardaient dans la même direction, alimentent la surenchère politique au point de susciter la panique au sein de la population. La traversée du fleuve par certains compatriotes auxquels se sont joints des nombreux expatriés, est une preuve de la méfiance en puissance, en marge de ces élections. Des assurances et appels au calme ont démontré leur limite, pour ceux qui ont choisi de sauver leur peau, en cette période charnière de la fin du mandat présidentiel et du début d’un autre, avec ou sans Joseph Kabila, selon que les résultats provisoires le détermineront. Pour mémoire, les résultats partiels annoncés ce mardi 6 décembre défrayent encore la chronique de l’actualité politique en RD. Congo.