Créé le 09 -12-2011 à 10h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 09-12-2011 14H00| AFRIQUEREDACTION :LE POTENTIEL
Le vice-gouverneur de la province du Bas-Congo, Deo Nkusu, appelle la population de sa juridiction au calme, et à la retenue, renseigne radiookapi.net. Selon
l’autorité provinciale, cet appel a pour objet d’apaiser les esprits des uns et des autres, et de ramener tout le monde à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation. Comme pour dire, la
publication des résultats provisoires de la présidentielle du 28 novembre, n’est pas une fin en soi.
« Soyons calmes. Nous sommes une province qui veut la paix et que nos divergences politiques ne nous divisent pas et surtout qu’il n’y ait pas affrontements
entre nous», a déclaré le vice-gouverneur sur les ondes de la Radio Okapi, le mercredi 7 décembre 2011. C’était au sortir d’une rencontre avec le chef du bureau de la Monusco au chef-lieu de sa
province.
«Je souhaite qu’il y ait un calme au Bas- Congo. Que ceux qui vont gagner puissent se réjouir et ceux qui vont perdre acceptent et comprennent qu’ils ont
encore d’autres chances demain avec d’autres élections au niveau provincial et local», a exhorté Déo Nkusu.
Il a, par ailleurs, invité toute la population du Bas-Congo à l’unité, étant persuadé qu’à l’heure actuelle, rien ne peut diviser les filles et les fils du Congo :
«le verdict des urnes ne doit pas être un motif de division pour les habitants de notre province».
Pour le vice-gouverneur, l’existence des divergences au sujet des convictions ou choix politiques est normale. Cependant, les rapports de vie au sein de la
communauté doivent avoir comme soubassement l’unité, l’amour et la cohésion.
Il sied de noter que ces derniers jours, le renforcement du dispositif sécuritaire a ajouté à l’anxiété des Congolais dans plusieurs villes, selon des sources
concordantes. Cela est perceptible même à Kinshasa, la capitale. Plusieurs boutiques, magasins et bureaux situés au centre-ville sont fermés en attendant l’évolution de la situation.
Un activiste de la Société civile de Moanda au Bas-Congo a déclaré, le mardi 6 décembre, à la même source que la présence renforcée des militaires des Forces armées
de la République démocratique du Congo (FARDC) dans cette cité a plongé la population locale dans la peur. Les activités tournent au ralenti, et personne n’est rassuré d’un lendemain paisible. Et
tous les regards restent tournés vers Kinshasa, où la Commission électorale nationale indépendante devra clôturer ses publications partielles des résultats par l’annonce des résultats
provisoires.
Pitshou Mulumba