Créé l 13-12-2011- 11h43 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN | ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mardi 13-12-2011 11H51 AFRIQUE REDACTION PAR : LA PROSPERITE
Face à la crise post-électorale qui s’annonce, Léon Kengo wa Dondo, Candidat n°7 à la présidentielle du 28 novembre dernier et qui, en même temps, le Président de l’Union des Forces du Changement, préconise la concertation de toute la classe politique congolaise. Pour le Sénateur Michel Bongongo, qui s’est confié à La Prospérité au nom de son Président, compte tenu des irrégularités qui ont décrédibilisé le processus électoral, il serait mieux de privilégier deux ou trois choses.
A savoir : l’entrée en jeu d’une médiation internationale ; la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Celui-ci, indique-t-on à l’UFC, aura pour mission, d’organiser des nouvelles élections réellement démocratiques. Pour le Président de l’UFC, interdiction formelle devra être faite à tous les membres de ce Gouvernement de transition de se présenter aux élections à venir, question de ne pas être juge et partie, à la fois. Tenez ! Il faudrait avant tout commencer par annuler les élections du 28 novembre dernier qui, à son avis, sont entachées d’irrégularités et de fraudes massives.
Pour Bongongo Ikoli, il n’est pas difficile de réorganiser les élections. La question des irrégularités des élections du 28 novembre dernier divise la classe politique congolaise. Pour cela, Léon Kengo wa Dondo, Président National de l’UFC, par le biais du Sénateur Bongongo, propose une piste de solution à la crise. Mais, bien avant d’en arriver là, Michel Bongongo exige tout simplement l’annulation des élections organisées tout dernièrement par la Ceni, à cause de fraudes massives et de nombreuses irrégularités constatées et décriées par tout le monde qui ont planté le décor d’une crise post-électorale.
Une crise pour laquelle l’Ufc en appelle à une médiation internationale afin de trouver une solution politique, avant qu’il ne soit trop tard. D’autre part, étant donné que le pays se trouve au bord du gouffre, Michel Bongongo pense qu’il est temps que les politiciens congolais, sans distinction, se mettent autour d’une table, pour dialoguer. De ces discussions au sein de la classe politique, il va falloir, propose le Candidat n°7 à la Présidentielle du 28 novembre dernier, la mise en place d’un gouvernement de transition qui aura pour mission d’organiser des élections crédibles et transparentes, avec une nouvelle Commission Electorale.
Pour le Président de l’UFC, interdiction formelle devra être faite à tous les membres de ce Gouvernement de transition de se présenter aux élections à venir, question de ne pas être juge et partie, à la fois. A l’entendre, ce n’est pas difficile parce que la décision d’organiser les élections dépend beaucoup plus des politiciens que de la Ceni qui, elle, n’est qu’une commission technique. Ce point de vue est celui de l’UFC et de sa plateforme «FORECO», a précisé le Sénateur Bongongo. Le parti politique de Kengo wa Dondo pense par ailleurs que pour sauver la RDC de sa situation difficile, rien ne vaut mieux que la concertation.
En attendant, en ce qui concerne le recours à la Cour Suprême de Justice, organe constitutionnellement habilité à régler les contentieux électoraux, le Sénateur Bongongo estime que les contestataires ont intérêt à y aller, pour régler les contentieux et mettre ainsi cette dernière à l’épreuve. La CSJ devrait être jugée aux faits. Mais, la vraie solution à cette crise, estime le Sénateur Bongongo, reste la concertation politique. Car, selon lui, pendant une période de crise comme celle-ci, la classe politique est mandatée par le peuple, pour trouver des solutions et des voies de sortie.
Certes, l’opposition est plurielle, pense-t-on à l’UFC. Mais, celle-ci tend de plus en plus à se mettre sur une ligne commune. Sinon, les irrégularités décriées par
tous les opposants politiques ne sont que les mêmes. Et là, c’est Léon Kengo et Adam Bombole qui avaient commencé par lever les boucliers. Allusion faite à la déclaration du 29 novembre par
laquelle trois des onze candidats dont Léon Kengo, Antipas Mbusa Nyamuisi et Adam Bombole, exigeaient déjà l’annulation de ces scrutins aux résultats provisoires aujourd’hui contestés.
La Pros.