Créé l 14-12-2011- 07h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 14-12-2011 20H45 AFRIQUE REDACTION PAR :LE BAROMTRE
Il fallait s'y attendre. Après les déclarations de la Fondation Carter, de l'international Crisis Group, de la Monusco, du cardinal archevêque de Kinshasa, et au lendemain du dépôt auprès du greffe de la Cour suprême de justice d'une requête en annulation des résultats publiés le 9 décembre courant par le président de la CENI, les leaders de l'opposition politique avaient annonce les couleurs C'est ainsi qu'en attendant des débats au sein de la Haute Cour qui devraient être houleux autour des questions soulevées par eux, les leaders de l'opposition cheminent lentement mais fermement sur le sentier devant les conduire à l'obtention de l'annulation des résultats publiés et à la reconnaissance de la vérité des urnes. Ainsi, dans la déclaration lue hier par Vital Kamerhe, les ténors de l'opposition désavoue en premier lieu l'ensemble du bureau de la CENI qui, selon eux, a perdu toute crédibilité à l'égard du peuple congolais. C'est dire que les délégués de l'opposition qui y figurent ont perdu la confiance de leurs mandants. D'autres points soulevés dans ce document que nous publions ci-dessous, portent sur la présence de militaires étrangers habillés en tenue de la police dans tout le pays; a suspension arbitraire des communications par SMS ; etc. Enfin, l'opposition politique congolaise exhorte le peuple congolais à prendre ses responsabilités en application de l'article 64 de la Constitution, au cas où la Cour suprême de justice s'écartait de la volonté exprimée le 28 novembre 2011. Les prochains jours s'annoncent donc chauds et de haute tension.
Jeff Saïle