Après le dépôt à la Cour Suprême de Justice, le lundi 12 décembre 2011, de sa requête en annulation des résultats provisoires de l’élection présidentielle,
l’Opposition politique s’est retrouvée hier mardi 13 décembre 2013 dans la salle VIP de la paroisse Notre Dame de Fatima. A cette occasion, Vital Kamerhe, un des candidats à l’élection
présidentielle, a lu à l’intention des hommes et femmes des médias une déclaration politique en rapport avec ce contentieux électoral. Convaincue de la victoire d’Etienne Tshisekedi le 28
novembre 2011 dans lés urnes, cette famille politique a fait savoir qu’elle serait contrainte de recourir a l’article 64 de la Constitution dans le cas où la Cour Suprême de Justice s’écarterait
de la vérité des urnes. Entouré pour la circonstance de plusieurs ténors de l’Opposition, dont Lisanga Bonganga, Lumeya, Serge Mayamba, Olenghankoy, Kiakwama, Vuemba, Diomi … le président
de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise), Vital Kamerhe, a révélé avoir déjà saisi le Secrétaire Général des Nations Unies, le Conseil de Sécurité de l’Onu, la Commission de l’Union Européenne,
la SADC, la CEEAC... au sujet de la crise politique post-électorale en République Démocratique du Congo. Il a indiqué avoir sollicité leur médiation pour sa résolution.
Il en a profité pour rappeler à la Monusco sa mission primordiale consignée dans la Résolution 1991, laquelle consiste en protection des civils avant, pendant et
après les élections. Avant de terminer, le candidat numéro 5 a réaffirmé haut et fort que le vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 s’appelle Etienne Tshisekedi et formulé le
voeu que la Cour Suprême de Justice puisse respecter les suffrages exprimés par le peuple congolais en sa faveur au niveau des urnes. Il a invité les autres missions d’observation internationale
à rendre publics leurs rapports sur le déroulement des élections présidentielle et législatives nationales, à l’instar du Centre Carter.