Créé l 16-12-2011- 16h13 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16-12-2011 16H26 AFRIQUE REDACTION PAR :RM COMMUNICATION. R. MUSANJI
“Quel bonheur de voir cette jeunesse se battre pour le Congo, c’était inexperé, je n’aurai jamais cru voir cela un jour. Et oui c’est arrivé, je le vis et je suis très fière de cette génération”. Ces mots viennent de mon Oncle. 50 ans passé, il aime me parler de la politique, de l’histoire du Congo bref de tout ce qu’on ne trouve pas dans les manuels scolaire. Et s’il est heureux de la sorte c’est qu’il a enfin vu ce que lui et ses amis, ses camarades de combat auraient voulus réaliser afin de nous léguer un Congo prospère. Une des difficultés rencontrée était bien sûr d’avoir affaire à des compatriotes tombés dans les cuves de la Bralima ou de Bracongo, devenu expert en haute couture (sapeurs), fin héritier des années 68 et Woodstock en trois mots B.M.W (Beer, Musique and Women).
Nombreux sont ceux qui se disent être précurseur de cette magnifique conscientisation de la diaspora congolaise. Mais nous accréditerons la genèse de cette lutte au mouvement des combattants d’Angleterre début 2000. Leur combat contre les artistes louant les politiciens pilleurs du Congo avait pour méthode le boycotte des concerts, la mise en place d’une insécurité pour les fans et les organisateurs, les poussant à annuler les spectacles.
Rejetés à Londres, ces musiciens n’avaient plus que la place de Paris et Bruxelles pour s’exprimer. Mais l’inattendu se produisit le 19 février 2010 devant l’Elysée
Montmartre à Paris lorsque les organisateurs du double concert Papa Wemba – Werrason s’étaient retrouvés face à une foule d’un peu plus de 150 personnes leur refusant le droit de
laisser chanter ces artistes et même qu’une qualification sortie de l’histoire sombre de la France va leur etre attribuée: “Collabo“.
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