Créé l 16-12-2011- 21h23 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 16-12-2011 21H38 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV - ROGER BONGOS
Le président sortant de la RD Congo, Joseph Kabila, a été proclamé vendredi soir vainqueur de l'élection présidentielle à un tour du 28 novembre, par ses amis de la Cour suprême de justice (CSJ), chargée de donner les résultats définitifs du scrutin.
La Cour "proclame élu à la majorité simple président de la République démocratique du Congo Monsieur Joseph Kabila" pour un second mandat de cinq ans, a déclaré le premier vice-président de la CSJ Jérôme Kitoko, après avoir rejeté un recours en annulation déposé par un candidat. Une étude du dossier bâclée par la presse de KABILA et ses proches.
Il a confirmé la totalité des résultats provisoires annoncés le 9 décembre par la Commission électorale (Céni) et donnant la victoire à M. Kabila, 40 ans, avec 48,95% des suffrages, devant dix autres candidats, dont l'opposant de 78 ans Etienne Tshisekedi (32,33%). Ce dernier avait rejeté ces résultats et s'était autoproclamé "président élu" de la RDC.
La cour, qui devait initialement proclamer samedi les résultats définitifs, l'a fait vendredi soir juste après avoir rejeté pour "manque de preuves" le recours du candidat Vital Kemerovo (3e avec 7,54%), qui dénonçait de nombreuses irrégularités lors du scrutin.
Des rapports d'observateurs nationaux et internationaux, notamment de l'Union européenne et du Centre Carter, ont déploré le "manque de transparence" ou de "crédibilité" du processus électoral, et dénoncé aussi de nombreuses " des graves irrégularités". Mais la CSJ n'a pas tenue compte de ces observations graves sur ces élections.
Héritier du pouvoir à 30 ans après l'assassinat de son "père" Laurent-Désiré Kabila en 2001, élu une première fois en 2006 par tricherie également en promettant le retour à la paix et la reconstruction d'un pays ruiné par deux guerres (1996-1997, 1998-2003), Joseph Kabila s'était déclaré "sûr" de ne pas perdre lors de sa campagne, après avoir opportunément fait réviser la Constitution en janvier pour faire passer la présidentielle de deux à un tour.
Le nouveau président " élu " et contesté par l'ensemble de la population, doit prêter serment mardi. L'annonce de sa réélection le 9 décembre par la Céni avait déclenché des violences dans le pays, principalement à Kinshasa où au moins 18 personnes ont été tuées selon les organisations humanitaires.