Créé l 17-12-2011- 12h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 17-12-2011 12H20 AFRIQUE REDACTION PAR:PALMARES
La MONUSCO, qui est habituellement déployée à 90% dans l'est du pays, a relocalisé une partie de son contingent militaire et de police dans les zones à risque,
notamment à Kinshasa. La Mission a déployé 1.400 Casques bleus à Kinshasa, la capitale, a indiqué le porte-parole du Secrétaire général, Martin Nesirki, lors d'un point de presse au siège de
l'ONU.
Il a toutefois précisé que la Mission a “ des capacités limitées pour protéger les populations locales à Kinshasa en cas de détérioration de la situation
sécuritaire “et qu'elle fera “ce qu'elle peut avec les capacités existantes dans les zones où elle est déployée afin de protéger les civils d'une menace de violence imminente “.
La MONUSCO a souligné la nécessité pour les parties de résoudre toute dispute par des voies pacifiques à travers les institutions établies à cet effet, y compris le
Comité national de médiation” et a souligné l'importance d'un traitement exhaustif et transparent de tout contentieux électoral par la Cour suprême de justice “. La Mission a exhorté les forces
de sécurité et les organismes chargés d'appliquer la loi “à faire preuve de retenue et à se conformer aux principes internationaux des droits de l'homme lors de la gestion des manifestations
publiques et à respecter les droits à la vie, à l'intégrité physique et à la liberté de rassemblement et d'expression de tous les citoyens, y compris ceux des militants, des partis politiques et
des candidats, tels que garantis par la Constitution de la République démocratique du Congo.
Lundi, la MONUSCO a noté avec une vive préoccupation les conclusions des Missions d'observation électorale relatives aux irrégularités relevées dans la gestion du
processus des résultats, en particulier le décompte et la compilation des voix.
LP