Créé l 19-12-2011- 17h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le lundi 19-12-2011 19H00 AFRIQUE REDACTION PAR:LE SOFT
Un entrefilet publié le 17 décembre par le quotidien belge La Libre fait état de la citation de la BCC, la Banque Centrale du Congo, à comparaître le 18 janvier
devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Il s'agirait, selon le filet repris du journal flamand De Tijd, d'une «affaire de détournement et de blanchiment d'argent», selon ce qu'en a indiqué
le porte-parole du parquet de Bruxelles, Jean-Marc Meilleur cité par De Tijd. La chambre des mises en accusation de Bruxelles a renvoyé récemment la Banque Centrale du Congo définitivement devant
le tribunal correctionnel, rapporte De Tijd repris par La Libre. L'ambassadeur en Ouganda Jean-Charles Okoto, ancien ministre des Affaires étrangères, se trouve sur le banc des accusés, tout
comme l'ex-banque belge Belgolaise reprise par la BNB-Parisbas, précise le journal flamand. L'affaire concerne principalement le détournement et le blanchiment de 80 millions de dollars. La
justice bruxelloise a été avertie en janvier 2003 des transactions d'argent suspectes après une information de la cellule anti-blanchiment.
En réalité, dans cette affaire où le gouverneur Jean-Claude Masangu Mulongo était également poursuivi «en tant que personne» avant d'être blanchi ayant été déclaré
innocent, concernait une opération normale d'achats et de paiements à l'étranger par l'État congolais lors de la guerre du RCD-Goma. Le gouverneur Masangu en avait été à ce point affecté que
malgré l'abandon des charges par le tribunal belge, il avait toujours refusé de se rendre sur le territoire belge. «Pour le gouverneur Jean-Claude Masangu, cette affaire est de l'histoire
ancienne», selon un proche du dossier. Rappeler qu'une cellule anti-blanchiment a été instituée au sein de la DCC.