Crée le 21-12-2011- 13h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le mercredi 20-12-2011 17H40 AFRIQUE REDACTION PAR:CONGO NEWS
Le président national de l'Union pour la Nation Congolaise -UNC- Vital Kamerhe n'a pas vidé sa bactérie des preuves devant la Cour Suprême de Justice lors du
contentieux électoral. L'homme l'a déclaré au cours d'une conférence de presse, réunie dans l'après-midi du 17 décembre, dans sa résidence de Mwene Ditu, dans la commune de la Gombe.
Devant la presse nationale et internationale, Vital Kamerhe a même exhibé des preuves des Procès Verbaux truqués au niveau de la Commission Electorale Nationale
Indépendante, où le candidat numéro 3 s'est fait attribué des voix dans plusieurs provinces, notamment au Sud-Kivu, les deux Kasaï et la province du Katanga. C'est dans cette optique que le Sénat
américain avait demandé à la Cour Suprême de Justice de prendre en considération toutes les réclamations présentées par Kamerhe. Si le pays de l'Oncle Sam a levé la voix pour dénoncer la
non-indépendance de la Cour Suprême de Justice, c'est dire que le verdict du procès qui a opposé Vital Kamerhe à Kabila et à la CENI, était boutiqué. Preuve, l'annonce définitive du gagnant de
l'élection présidentielle, était prévue pour le samedi 17 décembre. A la grande surprise, la Cour Suprême de Justice, a donné les résultats dans la soirée du vendredi sans même associer la presse
nationale, habituée des directs pour certifier certains grands événements du pays. Pour Kamerhe, il fallait qu'un arrêt soit rendu en catimini le même soir du vendredi. Ainsi donc pour lui, la
Cour n'a fait qu'empirer une crise qui risque d'éclater à tout moment. «Il y a une nouvelle crise politique, voilà pourquoi nous, à l'UNC, nous rejetons la responsabilité au pouvoir en place», a
tranché Vital Kamerhe. Avant d'ajouter que la crise qui sévit mérite bien l'intervention des puissances internationales. Selon Kamerhe, ces puissances doivent s'associer au comité national de
médiation pour essayer de vider la crise dont l'issue reste encore inconnue. Vital Kamerhe reste persuadé que l'incident créé par ses avocats, a été provoqué par la Cour, lorsque celle-ci a
refusé de convoquer en personne Joseph Kabila.
Eric MASIMO