Crée le 23-12-2011- 20h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le vendredi 23-12-2011 20H16 AFRIQUE REDACTION PAR: ARTV
Les 3/4 de toute l'étendue de la RDC est paralysée à l'heure où le Président TSHISEKEDI prêtait serment devant le peuple Congolais, même s'il a été empêché de le faire une liesse indescriptible observée à Kinshasa.
Quant à la ville de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), elle a connu une journée morte ce vendredi 23 décembre. La plupart d’écoles, bureaux de l’administration publique et marchés sont restés fermés. La population affirme observer l’évolution de la situation au cours de la journée. A la base: l’annonce de la prestation de serment ce vendredi au stade des Martyrs d’Etienne Tshisekedi, président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Dans la capitale, c'est le bain de sang ! Les victimes sont souvent les enfant, adolescents qui se mesuraient avec la police ANti-émeute qui font des tirs tendus
contrairement à ce que disait le Josef Mengele de la RDC " Lambert Mende " que je policiers utilisaient les FLashball.
Par contre à Mbuji-Mayi, les écoles qui avaient ouvert ont renvoyé les élèves avant l’heure. Même situation dans les institutions universitaires où les étudiants venus tôt ce matin ont été contraints de rentrer à la maison.
Rares sont ces entreprises qui ont ouvert les portes. Les compagnies de télécommunication n’ont pas enregistré de la clientèle habituelle.
A la Fonction publique de Kinshasa, à Matadi en passant par Lushi, quelques agents étaient à peine visibles. L’un d’eux a justifié l’absence de ses collègues par la «prestation de serment» d’Etienne Tshisekedi. A la lumière de ce qui s'est passé lors de la prestation de serment de Joseph KABILA et celle d'aujourd'hui d'Etienne TSHISEKEDI, il y a pas photo, c'est bien Etienne TSHISEKEDI est le Président de la République Démocratique du Congo
«Les gens ont peur des balles perdues, des tracasseries des policiers. C’est pourquoi ils se sont retenus», a-t-il déclaré. Mais tous voulaient sortir dans la rue
pour fêter la liberation de la Nation par un enfant du pays.
De son côté, le ministre provincial de l’Intérieur avait appelé la population à vaquer librement à ses occupations et à se rendre au service. Selon lui, les activités n’ont pas tourné normalement à Mbuji-Mayi à cause des menaces des partisans de certains partis de l’opposition.
Les Congolais ont fait leur choix !
Roger BONGOS