Crée le 24-12-2011- 19h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE | Mis à jour le samedi 24-12-2011 19H00 AFRIQUE REDACTION PAR: ARTV
Le signal de Radio France internationale (RFI) en RD Congo est soumis à des coupures irrégulières depuis jeudi soir, liées, selon le ministre congolais des Médias, à la diffusion d'informations sur la "prestation de serment" de l'opposant Etienne Tshisekedi, autoproclamé "président élu".
"Les autorités ont eu un souci qui a été exprimé depuis hier (jeudi) à RFI, parce qu'on a constaté (...) que RFI est devenu pratiquement le porte-voix de l'UDPS",
l'Union pour la démocratie et le progrès social, le parti d'Etienne Tshisekedi, a déclaré à l'AFP Lambert Mende, ministre de la Communication et des Médias.
"Ils lisaient les tracts de l'UDPS, ils donnaient les itinéraires" pour assister à l'"investiture", qui était prévue ce vendredi dans une stade à Kinshasa, avant que les autorités n'y interdisent toute manifestation, a ajouté M. Mende, également porte-parole du gouvernement.
Il dit avoir contacté le correspondant de RFI en RDC pour lui expliquer que le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSAC) et les autorités gouvernementales congolaises "s'étonnaient que RFI participe pratiquement aux préparatifs d'une action totalement illégale et qui était de nature à perturber l'ordre public".
"Il est possible que des mesures conservatoires aient été prises par les autorités qui étaient en place", alors qu'il était lui-même en déplacement à l'étranger, a ajouté M. Mende en réfutant avoir pris une décision lui-même: "c'est moi qui prend les décision de couper, il n'y a pas de coupure".
Le CSAC n'était pas joignable vendredi en fin de journée.
"Mais il ne faut pas que ça continue parce qu'à ce moment là nous prendrons une décision et ils savent bien que nous sommes très strictes quand il s'agit de sécurité", a-t-il ajouté.
M. Tshisekedi se considère comme "président élu" et a prêté "serment" vendredi chez lui à Kinshasa, après avoir rejeté la réélection le 28 novembre pour un deuxième mandat du chef de l'Etat Joseph Kabila.
De juillet 2009 à octobre 2010, les autorités congolaises avaient totalement coupé le signal de RFI, en l'accusant la radio de "démoraliser" l'armée.
RFI est l'un des médias internationaux les plus suivis en Afrique francophone, notamment en RDC, vaste pays d'Afrique centrale dont la population est estimée à 68 millions d'habitants.
© AFP
"Ils lisaient les tracts de l'UDPS, ils donnaient les itinéraires" pour assister à l'"investiture", qui était prévue ce vendredi dans une stade à Kinshasa, avant que les autorités n'y interdisent toute manifestation, a ajouté M. Mende, également porte-parole du gouvernement.
Il dit avoir contacté le correspondant de RFI en RDC pour lui expliquer que le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSAC) et les autorités gouvernementales congolaises "s'étonnaient que RFI participe pratiquement aux préparatifs d'une action totalement illégale et qui était de nature à perturber l'ordre public".
"Il est possible que des mesures conservatoires aient été prises par les autorités qui étaient en place", alors qu'il était lui-même en déplacement à l'étranger, a ajouté M. Mende en réfutant avoir pris une décision lui-même: "c'est moi qui prend les décision de couper, il n'y a pas de coupure".
Le CSAC n'était pas joignable vendredi en fin de journée.
"Mais il ne faut pas que ça continue parce qu'à ce moment là nous prendrons une décision et ils savent bien que nous sommes très strictes quand il s'agit de sécurité", a-t-il ajouté.
M. Tshisekedi se considère comme "président élu" et a prêté "serment" vendredi chez lui à Kinshasa, après avoir rejeté la réélection le 28 novembre pour un deuxième mandat du chef de l'Etat Joseph Kabila.
De juillet 2009 à octobre 2010, les autorités congolaises avaient totalement coupé le signal de RFI, en l'accusant la radio de "démoraliser" l'armée.
RFI est l'un des médias internationaux les plus suivis en Afrique francophone, notamment en RDC, vaste pays d'Afrique centrale dont la population est estimée à 68 millions d'habitants.
© AFP